Seydi Ababacar Dieng et Abdou Diaw, respectivement Directeur du laboratoire pour la recherche économique et monétaire et journaliste au Soleil, se sont prononcés sur la polémique autour de l’ECO. En effet, 5 pays anglophones de la CEDEAO et la Guinée ont, cette semaine, fait une sortie pour marquer leur désaccord relatif à la monnaie ECO. Invités de l’émission LR du temps sur Iradio, M. Dieng trouve l’attitude de ces pays incompréhensibles.
«La réaction des pays non-membres de l’UEMOA est incompréhensible parce que tous les pays de la CEDEAO avaient accepté de mettre en place une monnaie unique», a indiqué Seydi Ababacar Dieng. Une thèse confortée par le journaliste Abdou Diaw.
Seydi Ababacar Dieng a fait savoir qu’il fait partie de ceux qui pensent que la France essaye de contrecarrer l’ECO CEDEAO. « On est dans un monde où les pays individuellement n’ont plus de poids. Il nous faut être dans un grand ensemble. Il va de soi qu’on a tout intérêt à ce que ce projet ECO Cedeao réussisse. Il faudrait même changer le mode de négociation avec les partenaires », a-t-il soutenu.
Poursuivant, il ajoute : « Il ne faut pas faire de fixation sur la monnaie en tant que telle. Si on n’a pas une bonne politique, une bonne gouvernance, on ne va jamais s’en sortir… La monnaie est certes le lieu de confrontation, de cristallisation des pouvoirs, mais il faudrait qu’on ait des plans pertinents relatifs à la mise en œuvre des projets ».
Selon Abdou Diaw, vu la situation extrêmement tendue, il est important que les chefs d’Etat puissent trouver une solution face à cette situation. Sinon, dit-il, « on tend vers une dislocation ». « L’avenir est dans la transformation maintenant. Il ne faut pas perdre de vue que la politique monétaire, c’est juste un instrument qui peut accompagner la mise en œuvre de développement d’un pays », déclare le journaliste.
«La réaction des pays non-membres de l’UEMOA est incompréhensible parce que tous les pays de la CEDEAO avaient accepté de mettre en place une monnaie unique», a indiqué Seydi Ababacar Dieng. Une thèse confortée par le journaliste Abdou Diaw.
Seydi Ababacar Dieng a fait savoir qu’il fait partie de ceux qui pensent que la France essaye de contrecarrer l’ECO CEDEAO. « On est dans un monde où les pays individuellement n’ont plus de poids. Il nous faut être dans un grand ensemble. Il va de soi qu’on a tout intérêt à ce que ce projet ECO Cedeao réussisse. Il faudrait même changer le mode de négociation avec les partenaires », a-t-il soutenu.
Poursuivant, il ajoute : « Il ne faut pas faire de fixation sur la monnaie en tant que telle. Si on n’a pas une bonne politique, une bonne gouvernance, on ne va jamais s’en sortir… La monnaie est certes le lieu de confrontation, de cristallisation des pouvoirs, mais il faudrait qu’on ait des plans pertinents relatifs à la mise en œuvre des projets ».
Selon Abdou Diaw, vu la situation extrêmement tendue, il est important que les chefs d’Etat puissent trouver une solution face à cette situation. Sinon, dit-il, « on tend vers une dislocation ». « L’avenir est dans la transformation maintenant. Il ne faut pas perdre de vue que la politique monétaire, c’est juste un instrument qui peut accompagner la mise en œuvre de développement d’un pays », déclare le journaliste.