Notre confrère nous informe qu’ « (…) entre 2004 et 2005, la Banque européenne d’investissement (Bei) et la Banque allemande de développement (Kfw) avaient débloqués 27 millions d'euros pour la réalisation des gares maritimes et la réparation des quais des ports de Dakar et de Ziguinchor et la construction d’un quai d’accostage sur l’île de Carabane. Si la gare maritime internationale de Dakar et la gare maritime de Ziguinchor sont fonctionnelles, ce n'est point encore le cas pour le quai d'accostage de l'île de Carabane. Alors que l'escale de Carabane constituait une économie de temps et d'argent pour les populations du département d’Oussouye et participait également au désenclavement de cette partie de la région naturelle de la Casamance ».
« Toujours dans le cadre de la «continuité territoriale», la mise à l'eau d'un second bateau à passagers pour la desserte maritime Dakar-Ziguinchor serait la bienvenue pour renforcer les deux rotations hebdomadaires qu’effectue le navire Aline Sitoe Diatta. De même que l'acquisition d'un bateau fret pour redynamiser le secteur économique, réduire les pertes de temps entre Ziguinchor et la capitale sénégalaise et anéantir les pertes des quantités énormes de produits agricoles et fruitiers enregistrées régulièrement dans l'année. Sans oublier le dragage du fleuve Casamance pour une bonne navigabilité. Un dragage réclamé depuis plus de trois ans. L’échouement du navire Aline Sitoe Diatta, le 02 mai dernier avait fait planer l’ombre du Joola et constitue une alerte rouge pour prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter d’autres catastrophes ».
Aujourd’hui le renflouage de l'épave reste d’actualité car « cette épave, une fois ramenée sur la terre ferme, participera à l’effectivité du deuil dans les familles de victimes sénégalaises, africaines et européennes. Un deuil entaché et empêché depuis presque dix ans par l'ancien régime ». Sur le volet judicaire, le Premier ministre devrait donner des assurances sur la question judiciaire. On sait que ce dossier est classé sans suite au Sénégal moins d'un an après la tragédie. Rien n'empêche l'Etat de dépoussiérer ce dossier, d'organiser un procès au Sénégal et de sanctionner les coupables ».
« Toujours dans le cadre de la «continuité territoriale», la mise à l'eau d'un second bateau à passagers pour la desserte maritime Dakar-Ziguinchor serait la bienvenue pour renforcer les deux rotations hebdomadaires qu’effectue le navire Aline Sitoe Diatta. De même que l'acquisition d'un bateau fret pour redynamiser le secteur économique, réduire les pertes de temps entre Ziguinchor et la capitale sénégalaise et anéantir les pertes des quantités énormes de produits agricoles et fruitiers enregistrées régulièrement dans l'année. Sans oublier le dragage du fleuve Casamance pour une bonne navigabilité. Un dragage réclamé depuis plus de trois ans. L’échouement du navire Aline Sitoe Diatta, le 02 mai dernier avait fait planer l’ombre du Joola et constitue une alerte rouge pour prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter d’autres catastrophes ».
Aujourd’hui le renflouage de l'épave reste d’actualité car « cette épave, une fois ramenée sur la terre ferme, participera à l’effectivité du deuil dans les familles de victimes sénégalaises, africaines et européennes. Un deuil entaché et empêché depuis presque dix ans par l'ancien régime ». Sur le volet judicaire, le Premier ministre devrait donner des assurances sur la question judiciaire. On sait que ce dossier est classé sans suite au Sénégal moins d'un an après la tragédie. Rien n'empêche l'Etat de dépoussiérer ce dossier, d'organiser un procès au Sénégal et de sanctionner les coupables ».