La machine judiciaire s’emballe ! Après l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk(DDD), Christian Salvy qui a rejoint, le 28 juin 2012, l’ancien directeur général du Cosec, Amadou Kane Diallo qui dort à la prison de Rebeuss depuis le 25 juin dernier, Ndongo Diaw, ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications (Artp), Mamadou Yaké Ba, Agent comptable particulier (Acp) et Léon Pierre Sagna, responsable financier de l'Artp, se retrouvent depuis hier, lundi, à la citadelle du silence. Entre le commissariat central et le Parquet, ces trois derniers cités ont été gardés à vue depuis une semaine pendant que, sans doute les transactions se faisaient. Tous les trois sont poursuivis de détournement de deniers publics, corruption passive, concussion et faux et usage de faux portant au bas mot sur un pactole de 1 milliard 800 millions de F Cfa. On peut supposer ainsi que les transactions n’ont pas abouti quant aux nouveaux inculpés.
De toute évidence, dans l’opération « Etat propre » lancée par le nouveau régime dans le cadre de la lutte contre l’enrichissement illicite, les autorités judiciaires semblent faire droit au recouvrement des biens de l’Etat, dans sa dynamique de la traque des biens publics « mal acquis ».
Outre le dernier Fesman dont la gestion a de quoi faire rendre gorge toutes les oies du monde, de l’argent il y en a aussi à recouvrer à l’Artp, véritable pompe à sous, sous le régime de Wade. Wade, justement dont le nom ne peut d’ailleurs être dissocié désormais de l’Artp notamment depuis l’ « affaire » des «appels entrants» dont le décret, récemment « sorti » par le président Macky Sall, était une catapulte à sous maquillée sous le fallacieux prétexte de lutte contre la fraude dans les télécommunications. C’est d’ailleurs-là qu’entre en scène un certain Magal Holding Limited (Mtl) dont le boss n’est autre qu’un certain Moustapha Yacine Guèye, « partenaire stratégique » de l’Artp par une des fameuses dérogations wadiennes, pour une supposée « supervision du trafic international entrant ».
Moustapha Y Guèye dégaine un milliard de FCFA
Subrepticement substituée à la célèbre « Global voice » pour la supposée « supervision du trafic international entrant », la société MTL de Moustapha Yacine Guèye a bénéficié, s’il vous plait sans appel d’offres et à quelques jours du premier tour de la présidentielle dernière, d’un contrat fumeux et fumant à travers le décret 2012-301 «portant approbation de la convention de concession passée entre l’Etat du Sénégal et la société Mtl infrastructure et services S.A pour l’établissement et l’exploitation d’infrastructures de télécommunications». Un contrat qui, sur cinq ans, devait lui permettre d’engranger une bagatelle de 144 milliards de FCfa (soit 2,4 milliards de FCfa/mois), les doigts dans le nez. Sauf que le contrat en question, bien que signé à l’époque par l’ancien ministre de la Communication, Moustapha Guirassy n’a fait l’objet d’aucune approbation par les structures habilitées de l’Etat. Un contrat nul et de nul effet mais suffisant pour que l’homme lige du pouvoir de l’époque, pratiquement inconnu du public (Ndlr : même pas en photo) se voit interpellé par la justice, cette fois pour un détournement portant précisément sur la somme de 1,860.282.365 milliard de F Cfa qui lui auraient été payés… par l’Artp de Ndongo Diaw avec qui il a été placé en garde à vue jusqu’à hier, lundi.
Si les élections législatives d’hier lundi 1er juillet n’ont pas réussi à Ndongo Diaw et trois de ses ex-collaborateurs qui se retrouvent dans le noir, Moustapha Yacine Guèye, lui, a fait parler le tiroir-caisse pour bénéficier ainsi d’une liberté provisoire. Le boss de Mtl a mis sur la table du procureur un chèque de 1.000.000.000 (un milliard de F Cfa) à l’ordre de la Caisse des Dépôts et Consignations(CDC). Du coup, le Procureur décide de surseoir aux poursuites pénales contre MYG… jusqu’à l’échéance de décembre 2012 pour verser le reliquat soit 860.282.365 millions de F Cfa. A défaut, la machine judiciaire reprendra ses droits avec à la clé, la sanction pénale.
Suffisant en tout cas pour que Ndongo Diaw et les deux autres nouveaux locataires de Rebeuss qui avaient jusqu-à hier pour transiger, y voient une sentence à « deux poids deux mesures » tandis que les enquêteurs, eux, se préparent déjà à dérouler le « tapis louche ?», ce mardi, à Karim Wade.
Avec Sudonline
De toute évidence, dans l’opération « Etat propre » lancée par le nouveau régime dans le cadre de la lutte contre l’enrichissement illicite, les autorités judiciaires semblent faire droit au recouvrement des biens de l’Etat, dans sa dynamique de la traque des biens publics « mal acquis ».
Outre le dernier Fesman dont la gestion a de quoi faire rendre gorge toutes les oies du monde, de l’argent il y en a aussi à recouvrer à l’Artp, véritable pompe à sous, sous le régime de Wade. Wade, justement dont le nom ne peut d’ailleurs être dissocié désormais de l’Artp notamment depuis l’ « affaire » des «appels entrants» dont le décret, récemment « sorti » par le président Macky Sall, était une catapulte à sous maquillée sous le fallacieux prétexte de lutte contre la fraude dans les télécommunications. C’est d’ailleurs-là qu’entre en scène un certain Magal Holding Limited (Mtl) dont le boss n’est autre qu’un certain Moustapha Yacine Guèye, « partenaire stratégique » de l’Artp par une des fameuses dérogations wadiennes, pour une supposée « supervision du trafic international entrant ».
Moustapha Y Guèye dégaine un milliard de FCFA
Subrepticement substituée à la célèbre « Global voice » pour la supposée « supervision du trafic international entrant », la société MTL de Moustapha Yacine Guèye a bénéficié, s’il vous plait sans appel d’offres et à quelques jours du premier tour de la présidentielle dernière, d’un contrat fumeux et fumant à travers le décret 2012-301 «portant approbation de la convention de concession passée entre l’Etat du Sénégal et la société Mtl infrastructure et services S.A pour l’établissement et l’exploitation d’infrastructures de télécommunications». Un contrat qui, sur cinq ans, devait lui permettre d’engranger une bagatelle de 144 milliards de FCfa (soit 2,4 milliards de FCfa/mois), les doigts dans le nez. Sauf que le contrat en question, bien que signé à l’époque par l’ancien ministre de la Communication, Moustapha Guirassy n’a fait l’objet d’aucune approbation par les structures habilitées de l’Etat. Un contrat nul et de nul effet mais suffisant pour que l’homme lige du pouvoir de l’époque, pratiquement inconnu du public (Ndlr : même pas en photo) se voit interpellé par la justice, cette fois pour un détournement portant précisément sur la somme de 1,860.282.365 milliard de F Cfa qui lui auraient été payés… par l’Artp de Ndongo Diaw avec qui il a été placé en garde à vue jusqu’à hier, lundi.
Si les élections législatives d’hier lundi 1er juillet n’ont pas réussi à Ndongo Diaw et trois de ses ex-collaborateurs qui se retrouvent dans le noir, Moustapha Yacine Guèye, lui, a fait parler le tiroir-caisse pour bénéficier ainsi d’une liberté provisoire. Le boss de Mtl a mis sur la table du procureur un chèque de 1.000.000.000 (un milliard de F Cfa) à l’ordre de la Caisse des Dépôts et Consignations(CDC). Du coup, le Procureur décide de surseoir aux poursuites pénales contre MYG… jusqu’à l’échéance de décembre 2012 pour verser le reliquat soit 860.282.365 millions de F Cfa. A défaut, la machine judiciaire reprendra ses droits avec à la clé, la sanction pénale.
Suffisant en tout cas pour que Ndongo Diaw et les deux autres nouveaux locataires de Rebeuss qui avaient jusqu-à hier pour transiger, y voient une sentence à « deux poids deux mesures » tandis que les enquêteurs, eux, se préparent déjà à dérouler le « tapis louche ?», ce mardi, à Karim Wade.
Avec Sudonline
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