Le public venu assisté mercredi 18 décembre 2019 aux audiences du tribunal de Pikine Guédiawaye a été surpris de la tournure de l’affaire qui a opposé Saliou Gning à Mfally Coly. A la barre, Nd. F. Coly a soutenu que c’est elle qui appelait son amant pour ensuite partir chez lui. « Parfois, il me disait qu’il n’était pas à la maison, mais je l’attendais jusqu’à son retour. C’est lui qui paie ma scolarité. Il ne m’a forcé à rien. Je me suis donné à lui par amour. Je l’aime trop monsieur le juge » a affirmé la petite ND. F. Coly, racontée par le journal Le Témoin qui a retracé les moments forts du procès.
Pour sa part, le prévenu déclare que lorsque qu’il a déclaré sa flamme à la partie civile, celle-ci lui a dit qu’elle a trouvé l'homme de sa vie. Celui qu'elle cherchait. « J’ai acheté à plusieurs reprises des téléphones pour elle. Lorsque notre relation amoureuse s'est ébruitée, je lui ai suggéré de s’en ouvrir à ses parents. Je la voulais pour épouse malheureusement, elle est tombée enceinte alors que j'étais au Fouta. A mon retour j'ai fait l'objet d'une plainte de la part de son père. Je fus arrêté » s’est-il défendu.
Le père de la partie civile Mfally Coly a expliqué que sa fille est mineure car âgée seulement de 16 ans. « Je lui avais dit que ma fille constituait mon seul espoir car elle incarnait la réussite et que je ne pouvais pas la donner en mariage ... Même, s'il l'enceinte dix fois, je ne la lui donnerais pas en mariage » a-t-il martelé à la barre.
Me Ngo Ndem Faye de la partie civile croit que les 2 tourtereaux filaient un amour imparfait. « En ce qui concerne le délit de pédophilie, il faut l'écarter au vu de l'article 320 bis du code pénal. Elle a moins de 18 ans. Elle est mineure. Le prévenu tombe sous le coup de l’article 346. Son papa dit qu'elle est son unique espoir. Il y a un préjudice subi par son papa. N'eut été cette grossesse ou les avances du prévenu, elle n'aurait pas accumulé du retard sur ses études. Il n'est pas contesté qu'elle a été enlevée car elle porte une grossesse. On est en présence d'une fille qui a été abusée. Déclarer le prévenu coupable des faits reprochés et nous allouer la somme de 10 millions en guise de dommages et intérêts après avoir fixé la contrainte par corps au maximum » a-t-il plaidé.
Pour le Maître des poursuites la matérialité de la pédophilie pose problème. « La fille dit que c'est elle qui l'appelait de son plein gré ... Elle a la liberté d'aller et de venir. Il n'y a ni enlèvement ni délit. Je sollicite la relaxe » a-t-il requis. La défense assurée par Me Omar Seck pense que la seule observation de voir le comportement de la victime et du prévenu au niveau de la barre doit nous faire poser des questions. « voici deux personnes qui vivent un amour charnel. Nous sommes à la fois prévenus et victimes de nos sentiments. La partie civile a soutenu à la barre tout ce que le prévenu a fait pour elle. Le délit de pédophilie ne peut être retenu contre mon client. Or la dame est âgée de plus de 16 ans. Il n'y a pas eu de détournement ni d'enlèvement. Je demande la relaxe » a-t-il plaidé.
Le vœu de l’avocat de la défense sera cependant exaucé car le tribunal a décidé souverainement de la relaxe du prévenu.
Pour sa part, le prévenu déclare que lorsque qu’il a déclaré sa flamme à la partie civile, celle-ci lui a dit qu’elle a trouvé l'homme de sa vie. Celui qu'elle cherchait. « J’ai acheté à plusieurs reprises des téléphones pour elle. Lorsque notre relation amoureuse s'est ébruitée, je lui ai suggéré de s’en ouvrir à ses parents. Je la voulais pour épouse malheureusement, elle est tombée enceinte alors que j'étais au Fouta. A mon retour j'ai fait l'objet d'une plainte de la part de son père. Je fus arrêté » s’est-il défendu.
Le père de la partie civile Mfally Coly a expliqué que sa fille est mineure car âgée seulement de 16 ans. « Je lui avais dit que ma fille constituait mon seul espoir car elle incarnait la réussite et que je ne pouvais pas la donner en mariage ... Même, s'il l'enceinte dix fois, je ne la lui donnerais pas en mariage » a-t-il martelé à la barre.
Me Ngo Ndem Faye de la partie civile croit que les 2 tourtereaux filaient un amour imparfait. « En ce qui concerne le délit de pédophilie, il faut l'écarter au vu de l'article 320 bis du code pénal. Elle a moins de 18 ans. Elle est mineure. Le prévenu tombe sous le coup de l’article 346. Son papa dit qu'elle est son unique espoir. Il y a un préjudice subi par son papa. N'eut été cette grossesse ou les avances du prévenu, elle n'aurait pas accumulé du retard sur ses études. Il n'est pas contesté qu'elle a été enlevée car elle porte une grossesse. On est en présence d'une fille qui a été abusée. Déclarer le prévenu coupable des faits reprochés et nous allouer la somme de 10 millions en guise de dommages et intérêts après avoir fixé la contrainte par corps au maximum » a-t-il plaidé.
Pour le Maître des poursuites la matérialité de la pédophilie pose problème. « La fille dit que c'est elle qui l'appelait de son plein gré ... Elle a la liberté d'aller et de venir. Il n'y a ni enlèvement ni délit. Je sollicite la relaxe » a-t-il requis. La défense assurée par Me Omar Seck pense que la seule observation de voir le comportement de la victime et du prévenu au niveau de la barre doit nous faire poser des questions. « voici deux personnes qui vivent un amour charnel. Nous sommes à la fois prévenus et victimes de nos sentiments. La partie civile a soutenu à la barre tout ce que le prévenu a fait pour elle. Le délit de pédophilie ne peut être retenu contre mon client. Or la dame est âgée de plus de 16 ans. Il n'y a pas eu de détournement ni d'enlèvement. Je demande la relaxe » a-t-il plaidé.
Le vœu de l’avocat de la défense sera cependant exaucé car le tribunal a décidé souverainement de la relaxe du prévenu.