Tout commence en mars 2010, lorsqu’un navire de Greenpeace, l’Arctic Sunrise, observe quatre chalutiers pélagiques géants dans les zones de pêche du Sénégal. L’un est non identifié, les trois autres sont russes. Et parmi eux celui qui défraie la chronique, présentement : le Oleg Naydenov, aujourd’hui arraisonné par la marine Sénégalaise pour pêche illégale, le Kapitan Bogomolov et le Mikhail Verbitskiy, tous armés par la Murmanskiy Trawl Fleet.
Dans un premier temps, le ministère de l’Economie maritime, en charge de la pêche, déclare ne pas être au courant de la présence de ces chalutiers et suggère qu’ils doivent se livrer à des activités de pêche illégale. En vérité Greenpeace a établi que le 04 mars 2010, sous Wade, le ministre de l’Economie maritime, Khoureïchi Thiam, a signé une série d’arrêtés définissant « les conditions d’exercice dans les eaux sous juridiction nationale » d’au moins quatre « navires pélagiques côtiers ».
Allant à l’encontre des dispositions légales, ces arrêtes frauduleux ne serons jamais enregistrés au Journal officiel. Ils contreviennent de toute façon à plusieurs autres articles de loi : les chalutiers pélagiques côtiers battant pavillon étranger ne peuvent pas faire l’objet d’un affrètement au Sénégal. Pis, la commission consultative d’attribution des licences de pêche n’a pas été préalablement consultée. Ainsi, pour la première fois depuis plus de 10 ans, des chalutiers pélagiques industriels, battant pavillon étranger, opèrent dans les eaux sénégalaises. Avec des autorisations dument signées par une haute autorité étatique.
Quelques mois plus tard, à la fin de l’année 2010, le premier ministre est informé de l’intention du ministre de l’Economie maritime d’accorder de nouvelles autorisations aux chalutiers étrangers. Par écrit, Souleymane Ndéné Ndiaye enjoint Khoureïchi Thiam de réunir au préalable la commission consultative d’attribution des licences de pêche.
Wade lui administre un cinglant désaveu. Et le 29 décembre 2010, par un nouveau courrier, le premier ministre fait échec à une entourloupe du ministre de l’Economie maritime qu’il instruit « de bien vouloir suspendre immédiatement l’octroi d’autorisations de pêche » à quatre autres chalutiers battant pavillon bélizien, dont les cas n’avaient pas été soumis à l’avis de la commission consultative d’attribution des licences de pêche. Khoureïchi Thiam paraît se soumettre à l’injonction et à l’avis du premier ministre et de la commission. Mais il ruse. En réalité révèle Greanpeace, le ministre va discrètement solliciter l’appui du Président de la République, qui désavoue son premier ministre. Par courrier daté du 1er mars 2011, Me Abdoulaye Wade « marque (son) accord pour l’établissement d’autorisations de pêche de ressources pélagiques ».
L’UE fouine, Khoureïchi recule, mais ne lâche pas. Par contre, lorsque l’Union Européenne s’intéresse à la situation, en envoyant au Sénégal une discrète mission d’enquête, eu égard à l’implication des navires battant pavillon d’un de ses Etats membres (la Lituanie), la donne va changer. L’UE étant de très loin le plus important marché à l’export pour la pêche sénégalaise (environ 70% en valeur), la menace d’une suspension de son agrément commercial peut continuer, en théorie, un moyen de pression significatif sur l’administration sénégalaise. Mais, ruse comme un singe, Khoureïchi Thiam va se lancer dans une nouvelle tentative de légaliser la présence des chalutiers pélagiques étrangers dans nos eaux.
75% au Trésor, 25% dans les comptes du ministère. Les termes des Protocoles demeurent globalement similaires à 2011. Une gymnastique verbale qui présume un énorme détournement de deniers publics tirés du pillage organisé des ressources naturelles du pays.
120 dollars versés, 35 déclarés. En somme en cette fin d’année 2011, Khoureïchi Thiam chef d’orchestre d’une opération de grand banditisme étatique ouvre toute glandes les vannes : les ressources pélagiques du Sénégal son pillées de manière ignoble par des navires-usines russe, lituaniens etc, livre le journal "libération".
Dans un premier temps, le ministère de l’Economie maritime, en charge de la pêche, déclare ne pas être au courant de la présence de ces chalutiers et suggère qu’ils doivent se livrer à des activités de pêche illégale. En vérité Greenpeace a établi que le 04 mars 2010, sous Wade, le ministre de l’Economie maritime, Khoureïchi Thiam, a signé une série d’arrêtés définissant « les conditions d’exercice dans les eaux sous juridiction nationale » d’au moins quatre « navires pélagiques côtiers ».
Allant à l’encontre des dispositions légales, ces arrêtes frauduleux ne serons jamais enregistrés au Journal officiel. Ils contreviennent de toute façon à plusieurs autres articles de loi : les chalutiers pélagiques côtiers battant pavillon étranger ne peuvent pas faire l’objet d’un affrètement au Sénégal. Pis, la commission consultative d’attribution des licences de pêche n’a pas été préalablement consultée. Ainsi, pour la première fois depuis plus de 10 ans, des chalutiers pélagiques industriels, battant pavillon étranger, opèrent dans les eaux sénégalaises. Avec des autorisations dument signées par une haute autorité étatique.
Quelques mois plus tard, à la fin de l’année 2010, le premier ministre est informé de l’intention du ministre de l’Economie maritime d’accorder de nouvelles autorisations aux chalutiers étrangers. Par écrit, Souleymane Ndéné Ndiaye enjoint Khoureïchi Thiam de réunir au préalable la commission consultative d’attribution des licences de pêche.
Wade lui administre un cinglant désaveu. Et le 29 décembre 2010, par un nouveau courrier, le premier ministre fait échec à une entourloupe du ministre de l’Economie maritime qu’il instruit « de bien vouloir suspendre immédiatement l’octroi d’autorisations de pêche » à quatre autres chalutiers battant pavillon bélizien, dont les cas n’avaient pas été soumis à l’avis de la commission consultative d’attribution des licences de pêche. Khoureïchi Thiam paraît se soumettre à l’injonction et à l’avis du premier ministre et de la commission. Mais il ruse. En réalité révèle Greanpeace, le ministre va discrètement solliciter l’appui du Président de la République, qui désavoue son premier ministre. Par courrier daté du 1er mars 2011, Me Abdoulaye Wade « marque (son) accord pour l’établissement d’autorisations de pêche de ressources pélagiques ».
L’UE fouine, Khoureïchi recule, mais ne lâche pas. Par contre, lorsque l’Union Européenne s’intéresse à la situation, en envoyant au Sénégal une discrète mission d’enquête, eu égard à l’implication des navires battant pavillon d’un de ses Etats membres (la Lituanie), la donne va changer. L’UE étant de très loin le plus important marché à l’export pour la pêche sénégalaise (environ 70% en valeur), la menace d’une suspension de son agrément commercial peut continuer, en théorie, un moyen de pression significatif sur l’administration sénégalaise. Mais, ruse comme un singe, Khoureïchi Thiam va se lancer dans une nouvelle tentative de légaliser la présence des chalutiers pélagiques étrangers dans nos eaux.
75% au Trésor, 25% dans les comptes du ministère. Les termes des Protocoles demeurent globalement similaires à 2011. Une gymnastique verbale qui présume un énorme détournement de deniers publics tirés du pillage organisé des ressources naturelles du pays.
120 dollars versés, 35 déclarés. En somme en cette fin d’année 2011, Khoureïchi Thiam chef d’orchestre d’une opération de grand banditisme étatique ouvre toute glandes les vannes : les ressources pélagiques du Sénégal son pillées de manière ignoble par des navires-usines russe, lituaniens etc, livre le journal "libération".
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