Dette de l'Etat aux établissements privés : les étudiants orientés par l’Etat menacent de recourir à la violence si...



Les étudiants orientés par l’Etat du Sénégal dans les établissements privés ne comptent pas rester les bras croisés suite au non-respect des accords entre l’Etat et ces établissements. Une situation qui met en jeu leur avenir. Ces étudiants comptent utiliser la voix pacifique en rencontrant leur ministère de tutelle. Par contre, ils n’excluent pas de descendre dans la rue pour manifester. Ils l’ont fait s’avoir, ce mardi, suite à la conférence de presse tenue par le Cadre Unitaire Des Organisations des Établissement Privés d’Enseignement Supérieur du Sénégal (CUDOPES) qui compte arrêter les cours en (BTS, Licence, Master) pour les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés.
 
Abdrahmane Bâ, étudiant en Gestion des organisations et des Sciences politiques à l’UCAO, déplore cette situation. Car dit-il, c’est leur avenir qui est jeu. « Nous déplorons cette situation. Et nous exigeons également de l’Etat le respect de ses engagements. Car si l’Etat ne le fait pas, c’est notre avenir qui est en jeu. Comme on nous appelle ‘’Macky family’’, donc il est notre père, donc que le Président Macky Sall vienne sauver l’avenir de 40 000 étudiants. Nous exigeant à l’Etat de payer la dette », interpelle Abdrahmane Bâ.
 
Prenant pour responsable l’Etat, les étudiants demandent à être traités au même pied d’égalité que leurs camarades orientés dans les établissements publics. Toutefois, averti Abdrahmane Bâ, « nous allons utiliser la voix pacifique en rencontrant le ministre Mary Teuw Niane et autres. Par contre, nous passerons à la vitesse supérieure en utilisant la violence. Nous allons descendre dans la rue pour nous faire entendre ».
 
En effet, l’Etat du Sénégal doit 16 milliards de F CFA aux écoles privées. Le non-respect de ses engagements de la part de l’Etat à ainsi poussé le CUDOPES à arrêter les cours en (BTS, Licence, Master) pour les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés. Une situation qui risque d’être fatal pour 40 000 étudiants.


Mardi 9 Octobre 2018 15:19


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