La Fédération des Journalistes Africains (FAJ) s'est vivement indignée et inquiétée de la grave détérioration de la liberté de la presse au Congo-Brazzaville. En l'espace d'une semaine, deux journalistes y ont été expulsés, un acte qui porte un rude coup à l'exercice libre de la profession de journaliste. Selon un rapport de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH), le journaliste Elie Smith a été pris sur son lieu de travail à Brazzaville, n’a eu que le temps de prendre son passeport avant d’être conduit à l’aéroport international pour être renvoyé au Cameroun son pays d’origine. Selon l’arrêté d’expulsion du ministre de l’Intérieur cité par l’OCDH, il lui est reproché des « actes et propos séditieux et subversifs » ainsi que « l’intelligence avec des puissances étrangères œuvrant contre les intérêts de la République du Congo », sans aucune précision.
La journaliste Sadio Kanté - née au Congo de parents d’origine malienne, et qui a travaillé dans le pays pour le compte de l'agence Reuters - a également été expulsée le 22 septembre vers le Mali dans les mêmes conditions, dans l’intervalle d’une semaine. Elle est l’une des personnes à avoir dénoncé l’agression dont a été victime au début du mois le journaliste camerounais Elie Smith, attaqué dans la nuit à son domicile de Brazzaville par des hommes armés, qui ont violé sa soeur.
Elie Smith, journaliste de nationalité camerounaise travaille depuis plusieurs années pour le compte d’une société de presse dénommée MN-TV proche du pouvoir. Connu par son sens de professionnalisme et d’indépendance, il faisait depuis longtemps l’objet d’acharnement par le régime en place en raison de sa liberté de parole. Son émission phare, la Grande interview est l’unique espace de débats offert à tous les acteurs de la société congolaise et où, tous les sujets sont abordés sans tabou.
L’élément déclencheur de son expulsion est le fait d’avoir alerté l’opinion nationale et internationale sur les agressions physiques des militants des partis de l’opposition politique par des groupes d’individus au sortir d’un meeting organisé en date du 7 septembre 2014 au Palais des Congrès contre le changement de la constitution et le boycott des élections locales. Pour le punir, dans la nuit du 9 au 10 septembre, Elie Smith a été victime d’une agression à son domicile par des hommes armés et sa sœur cadette fut violée. «Nous condamnons ces expulsions des deux journalistes africains dans l'exercice de leur fonction », a déclaré Mohamed Garba, président de la FAJ. «Nous demandons au gouvernement congolais de mettre fin à ces actes d’intimidation et harcèlement contre les journalistes».
La FAJ demande au gouvernement de promouvoir la liberté d’expression et de permettre aux journalistes congolais et non-congolais d’exercer leur profession; de réparer les torts causés aux deux journalistes par les voies du droit et de prendre des mesures pour garantir le respect des normes internationales protégeant la liberté de la presse.
FAJ
La journaliste Sadio Kanté - née au Congo de parents d’origine malienne, et qui a travaillé dans le pays pour le compte de l'agence Reuters - a également été expulsée le 22 septembre vers le Mali dans les mêmes conditions, dans l’intervalle d’une semaine. Elle est l’une des personnes à avoir dénoncé l’agression dont a été victime au début du mois le journaliste camerounais Elie Smith, attaqué dans la nuit à son domicile de Brazzaville par des hommes armés, qui ont violé sa soeur.
Elie Smith, journaliste de nationalité camerounaise travaille depuis plusieurs années pour le compte d’une société de presse dénommée MN-TV proche du pouvoir. Connu par son sens de professionnalisme et d’indépendance, il faisait depuis longtemps l’objet d’acharnement par le régime en place en raison de sa liberté de parole. Son émission phare, la Grande interview est l’unique espace de débats offert à tous les acteurs de la société congolaise et où, tous les sujets sont abordés sans tabou.
L’élément déclencheur de son expulsion est le fait d’avoir alerté l’opinion nationale et internationale sur les agressions physiques des militants des partis de l’opposition politique par des groupes d’individus au sortir d’un meeting organisé en date du 7 septembre 2014 au Palais des Congrès contre le changement de la constitution et le boycott des élections locales. Pour le punir, dans la nuit du 9 au 10 septembre, Elie Smith a été victime d’une agression à son domicile par des hommes armés et sa sœur cadette fut violée. «Nous condamnons ces expulsions des deux journalistes africains dans l'exercice de leur fonction », a déclaré Mohamed Garba, président de la FAJ. «Nous demandons au gouvernement congolais de mettre fin à ces actes d’intimidation et harcèlement contre les journalistes».
La FAJ demande au gouvernement de promouvoir la liberté d’expression et de permettre aux journalistes congolais et non-congolais d’exercer leur profession; de réparer les torts causés aux deux journalistes par les voies du droit et de prendre des mesures pour garantir le respect des normes internationales protégeant la liberté de la presse.
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