Quant à Serge Lazarevic, il demande à la France, au président français Nicolas Sarkozy et aux associations françaises leur aide : « Aqmi est ouvert à la négociation, ils nous ont dit qu’ils ont des hommes prisonniers au Mali, en Mauritanie et ils sont ouverts à la négociation. C’est difficile, ça fait trois mois qu’on est là et j’espère que toutes les bonnes volontés, tous les gens en France s’engagent pour nous aider ».
Les ravisseurs exigent que les otages regardent la caméra à tout moment. Lorsque, pour une raison quelconque, l’un d’entre-eux détourne son regard de l’objectif, il est rappelé à l’ordre.
De sources sécuritaires, cette vidéo a été transmise par le gouvernement burkinabè aux autorités françaises.
« Aujourd’hui nous sommes le 22 février 2012, nous sommes dans le désert et je voudrais adresser un message à ma famille, à mes enfants, à leur mère, à mon épouse pour leur montrer que je suis vivant, qu’il ne faut pas perdre espoir. Je suis sûr qu’il y a une volonté de toutes les parties pour trouver une solution maintenant et je pense qu’on va aboutir et je leur demande de garder espoir », ajoute Philippe Verdon.
«Je voudrais dire bonjour à ma famille, à ma fille, à ses deux petits enfants, à son mari, à ma mère, à ma sœur et à tous ceux que je connais pour leur dire que je suis bien vivant », conclut Serge Lazarevic.
Le ministère français des Affaires étrangères s'est refusé à confirmer l'existence de cette vidéo, se bornant à souligner l'importance de la discrétion, gage d'efficacité selon lui dans ce genre d'affaires. Et Pascal Lupart, président du comité de soutien aux otages français Philippe Verdon et Serge Lazarevic, a déclaré souhaiter une preuve de vie plus récente que celle tournée fin février et dont l'existence vient d'être révélée.
RFI