Pour le chercheur et Directeur du Cres Abdoulaye Diagne, ce ralentissement interpelle les chercheurs et oblige à apporter des réponses à une série de questions telles que Quelles sont les causes du ralentissement de la croissance en Afrique ? Faut-il y voir seulement l’effet du ralentissement de la demande mondiale ? Les facteurs externes de la croissance économique continuent-elles de dominer les facteurs internes? Quels leviers peuvent permettre aux économies africaines de retrouver une croissance forte? Comment convertir le potentiel de créativité dont dispose l’Afrique en des taux de croissance élevés ? Une demande intérieure forte, un assouplissement des contraintes infrastructurelles, une plus forte connexion avec les pays émergents à travers le commerce et l’investissement, et un relèvement de la productivité globale des facteurs peuvent-ils contribuer à une accélération de cette croissance ?
Il poursuit que si importantes que soient ces questions, elles ne doivent pas occulter le fait que l’épisode de croissance relativement forte que l’Afrique subsaharienne a connu depuis le début des années 2000, s’est accompagnée d’un élargissement des inégalités. Cette situation a beaucoup contribué à l’instauration d’un climat d’insécurité et à la persistance des conflits dans nombre de pays africains. D’où l’urgence d’agir pour inverser cette tendance négative à une polarisation croissante des revenus et des actifs.
D’après le directeur exécutif du CRES, c’est la raison pour laquelle que les chercheurs et décideurs et autres acteurs ont été réuni autour de la problématique de la croissance et du développement durable de l’Afrique, en espérant qu’au terme de nos travaux, les leviers d’une accélération de la croissance économique en Afrique seront mieux cernées.
Il ajoute par ailleurs que la réflexion devra aller au-delà des questions de croissance pour embrasser les principales dimensions du développement durable du continent africain, notamment ce nécessaire compromis entre le présent et le futur afin que la satisfaction des besoins des générations actuelles ne compromette celle des générations futures.
Abdoulaye Diagne s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition de la Conférence internationale sur le développement durable en Afrique organisée en partenariat avec l’institut UN-MERIT de Maastricht.
Il poursuit que si importantes que soient ces questions, elles ne doivent pas occulter le fait que l’épisode de croissance relativement forte que l’Afrique subsaharienne a connu depuis le début des années 2000, s’est accompagnée d’un élargissement des inégalités. Cette situation a beaucoup contribué à l’instauration d’un climat d’insécurité et à la persistance des conflits dans nombre de pays africains. D’où l’urgence d’agir pour inverser cette tendance négative à une polarisation croissante des revenus et des actifs.
D’après le directeur exécutif du CRES, c’est la raison pour laquelle que les chercheurs et décideurs et autres acteurs ont été réuni autour de la problématique de la croissance et du développement durable de l’Afrique, en espérant qu’au terme de nos travaux, les leviers d’une accélération de la croissance économique en Afrique seront mieux cernées.
Il ajoute par ailleurs que la réflexion devra aller au-delà des questions de croissance pour embrasser les principales dimensions du développement durable du continent africain, notamment ce nécessaire compromis entre le présent et le futur afin que la satisfaction des besoins des générations actuelles ne compromette celle des générations futures.
Abdoulaye Diagne s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition de la Conférence internationale sur le développement durable en Afrique organisée en partenariat avec l’institut UN-MERIT de Maastricht.
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