Dans le rapport du dialogue national remis au chef de l'Etat lundi, une quinzaine de dates a été proposée par la commission chargée de la fixation de la date de l’élection présidentielle et des modalités de participation des candidats dits spoliés ou recalés. Les participants ont évoqué les événements religieux pour justifier l'impossibilité d'organiser le scrutin entre mars et mai.
Dans le document il est indiqué que la proposition tendant à organiser le scrutin « avant la date du 2 avril 2024 » risque de poser un certain nombre de difficultés, notamment celle du « 10 mars 2024 » ne permet pas de satisfaire les exigences de l’article LO.129 du Code électoral relatives à la durée de la campagne électorale qui est de 21 jours et cela nous mènera à une campagne électorale en « plein mois de Ramadan et de Carême. »
En outre, le Ramadan constituera aussi une gêne pour tenir l’élection au mois d’avril « tout comme la Daaka qui aura un impact sur l’organisation de l’élection en avril et en début mai car la date du 5 mai, proposée, coïncide avec la fin de la retraite spirituelle de la Daaka. »
Les participants se justifient en ces termes : « il y a lieu de le préciser, polarise des fidèles de plusieurs régions du pays, notamment, Kolda, Matam et Tambacounda ».
En ce qui concerne la date du 19 mai 2024, « elle tombe sur la Pentecôte ». Si la date du 26 mai 2024 est retenue, le deuxième tour éventuel « coïncidera avec la célébration de la Tabaski prévue le 19 juin 2024. »
Pour les mois de juillet et août proposés par certains cette période coïncide avec l’hivernage surtout le 15 août 2024 qui est, d’ailleurs, « le jour de l’Assomption. »
Une telle proposition permet non seulement de revenir sur les dispositions du Code électoral avec l’application de l’article LO.137 qui pose le principe de la convocation du corps électoral à quatre-vingt (80) jours au moins avant le scrutin mais également ne rencontre aucune gêne d’ordre socio culturelle ou religieuse.
En outre, cette date coïncide également avec « la fin des pâturages et permet l’organisation du scrutin avant l’hivernage. »
A la lumière de toutes ces propositions, la date du 02 juin 2024, étant la plus largement proposée, a été retenue par la commission.
Dans le document il est indiqué que la proposition tendant à organiser le scrutin « avant la date du 2 avril 2024 » risque de poser un certain nombre de difficultés, notamment celle du « 10 mars 2024 » ne permet pas de satisfaire les exigences de l’article LO.129 du Code électoral relatives à la durée de la campagne électorale qui est de 21 jours et cela nous mènera à une campagne électorale en « plein mois de Ramadan et de Carême. »
En outre, le Ramadan constituera aussi une gêne pour tenir l’élection au mois d’avril « tout comme la Daaka qui aura un impact sur l’organisation de l’élection en avril et en début mai car la date du 5 mai, proposée, coïncide avec la fin de la retraite spirituelle de la Daaka. »
Les participants se justifient en ces termes : « il y a lieu de le préciser, polarise des fidèles de plusieurs régions du pays, notamment, Kolda, Matam et Tambacounda ».
En ce qui concerne la date du 19 mai 2024, « elle tombe sur la Pentecôte ». Si la date du 26 mai 2024 est retenue, le deuxième tour éventuel « coïncidera avec la célébration de la Tabaski prévue le 19 juin 2024. »
Pour les mois de juillet et août proposés par certains cette période coïncide avec l’hivernage surtout le 15 août 2024 qui est, d’ailleurs, « le jour de l’Assomption. »
Une telle proposition permet non seulement de revenir sur les dispositions du Code électoral avec l’application de l’article LO.137 qui pose le principe de la convocation du corps électoral à quatre-vingt (80) jours au moins avant le scrutin mais également ne rencontre aucune gêne d’ordre socio culturelle ou religieuse.
En outre, cette date coïncide également avec « la fin des pâturages et permet l’organisation du scrutin avant l’hivernage. »
A la lumière de toutes ces propositions, la date du 02 juin 2024, étant la plus largement proposée, a été retenue par la commission.
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