Le landerneau politique sénégalais est en pleine ébullition. Les deux raisons majeures sont : l’histoire du dialogue politique et le lancement prématuré par le Chef de l’Etat de la campagne en direction des présidentielles de 2012. Deux raisons qui n’ont pas de sens relativement à la situation actuelle du pays. Le pays va mal ! Mais hélas comme disait l’autre nous sommes en face de la domination de l’espace politique sur l’espace public. Les politiciens font la pluie et le beau temps avec la complicité d’une certaine société civile qui va jouer les intermédiaires et dans une moindre mesure par une partie de la presse. En tout cas ça marche pour ceux qui mangent juste à la sauce politique. Les mouvements de soutien au Président naissent comme des champignons. Des millions vont êtres distribués à gauche et à droite. La finalité réélire Maître Wade ! Est-ce que y’a pas moyens plus simples et moins coûteux pour le faire ? Peut-être que si, c’est quoi ? Le bilan. Mais peut-être parce que les carottes sont déjà cuites qu’on brouille les pistes.
Le Chef de l’Etat pouvait attendre 2012 et venir nous dire, voilà j’ai construit tant de cases des tout petits, tant d’écoles primaires, tant de lycées, tant de centres universités régionaux, tant d’hôpitaux, tant de routes, remis sur les rails tant d’usines, construit de nouvelles villes pour les populations en zones inondées, revalorisé les salaires de tous les travailleurs, ouvert tant d’usines, organisé le secteur informel, diminué le loyer à Dakar, régulé le secteur de l’électricité, amélioré le transport public urbain à Dakar, désenclavé les régions de l’intérieur, amené la paix en Casamance, amené les paysans à vivre de leur travail, pris des mesures pour lutter contre la corruption, l’injustice sociale, etc.… Ou bien venir nous dire voilà ce que j’ai fait et voilà ce que je n’ai pas pu faire à cause de la crise mondiale. Et si vous m’accordez votre confiance à nouveau nous allons essayer de faire mieux. Malheureusement pour lui et pour nous un tel bilan ne peut pas être présenté parce que très loin de la réalité. Autre issue de sortie, reconnaître toutes les erreurs et repartir sur de nouvelles bases. Rectifier le tir s’il est encore temps ? Le Président Wade est bien capable en principe d’un tel acte politique.
Pour les erreurs à rectifier par exemple dissoudre le Sénat et le Conseil économique et social, dire aux sénégalais le monument de la renaissance africaine c’est pour l’Etat, ma fondation je vais suspendre sa création en attendant ma retraite politique. Certains diront mon cher tout ça basta, le vieux doit partir ! Non pour les questions de vie ou de mort cela relève du domaine de Dieu. Pour la force physique et mentale attendons 2012 et on peut en juger. Alors que fait l’opposition dans toute cette galère ? Non, que ceux qui ont gagné gouvernent et que ceux ont perdu s’opposent en attendant… que la société civile comme la presse veillent. C’est tellement simple ! A mon humble avis toute attitude contraire relève de la politique politicienne et n’intéresse nullement le pays réel.
D’ailleurs pour le dialogue politique c’est mal parti du fait des contradictions sur l’agenda proposé par l’opposition et les réponses du Chef de l’Etat. Aujourd’hui le seul agenda valable dans ce pays n’a qu’un seul point à l’ordre du jour trouver des solutions aux difficultés des sénégalais. On peut saluer ici la sortie de l’élue de Bambey Aïda Mbodji, elle a dénoncé les opportunistes qui vont monter des comités de soutien et des politiciens qui vont exister juste à travers la presse. Une fois encore c’est la responsabilité première du Président qui est engagée. Il a mis le pays dans une situation qui permet à des perdants de 2000 de pouvoir revenir vite. Il a mis le pays dans une situation de campagne électorale permanente. L’histoire marche demain nous jugerons. Vive le Président ! En bas le Président ! Vive la République !
Le Chef de l’Etat pouvait attendre 2012 et venir nous dire, voilà j’ai construit tant de cases des tout petits, tant d’écoles primaires, tant de lycées, tant de centres universités régionaux, tant d’hôpitaux, tant de routes, remis sur les rails tant d’usines, construit de nouvelles villes pour les populations en zones inondées, revalorisé les salaires de tous les travailleurs, ouvert tant d’usines, organisé le secteur informel, diminué le loyer à Dakar, régulé le secteur de l’électricité, amélioré le transport public urbain à Dakar, désenclavé les régions de l’intérieur, amené la paix en Casamance, amené les paysans à vivre de leur travail, pris des mesures pour lutter contre la corruption, l’injustice sociale, etc.… Ou bien venir nous dire voilà ce que j’ai fait et voilà ce que je n’ai pas pu faire à cause de la crise mondiale. Et si vous m’accordez votre confiance à nouveau nous allons essayer de faire mieux. Malheureusement pour lui et pour nous un tel bilan ne peut pas être présenté parce que très loin de la réalité. Autre issue de sortie, reconnaître toutes les erreurs et repartir sur de nouvelles bases. Rectifier le tir s’il est encore temps ? Le Président Wade est bien capable en principe d’un tel acte politique.
Pour les erreurs à rectifier par exemple dissoudre le Sénat et le Conseil économique et social, dire aux sénégalais le monument de la renaissance africaine c’est pour l’Etat, ma fondation je vais suspendre sa création en attendant ma retraite politique. Certains diront mon cher tout ça basta, le vieux doit partir ! Non pour les questions de vie ou de mort cela relève du domaine de Dieu. Pour la force physique et mentale attendons 2012 et on peut en juger. Alors que fait l’opposition dans toute cette galère ? Non, que ceux qui ont gagné gouvernent et que ceux ont perdu s’opposent en attendant… que la société civile comme la presse veillent. C’est tellement simple ! A mon humble avis toute attitude contraire relève de la politique politicienne et n’intéresse nullement le pays réel.
D’ailleurs pour le dialogue politique c’est mal parti du fait des contradictions sur l’agenda proposé par l’opposition et les réponses du Chef de l’Etat. Aujourd’hui le seul agenda valable dans ce pays n’a qu’un seul point à l’ordre du jour trouver des solutions aux difficultés des sénégalais. On peut saluer ici la sortie de l’élue de Bambey Aïda Mbodji, elle a dénoncé les opportunistes qui vont monter des comités de soutien et des politiciens qui vont exister juste à travers la presse. Une fois encore c’est la responsabilité première du Président qui est engagée. Il a mis le pays dans une situation qui permet à des perdants de 2000 de pouvoir revenir vite. Il a mis le pays dans une situation de campagne électorale permanente. L’histoire marche demain nous jugerons. Vive le Président ! En bas le Président ! Vive la République !