L’école sénégalaise risque encore de renouer avec la tension pour cette année scolaire 2020-2021. Ce, à cause du mutisme du gouvernement face à leurs doléances. C'est du moins l'avis du G7, syndicats d'enseignants les plus représentatifs, qui était en conférence de presse à Keur Massar, localité de la banlieue dakaroise. Lors de leur rencontre, les syndicalistes ont tiré la sonnette d’alarme, et appelé leurs camarades à la vigilance, sur le projet d’introduction de l’éducation sexuelle dans les apprentissages agité ces derniers temps.
« Au moment où le gouvernement cherche à nous divertir sur des questions qui ne sont d’aucun intérêt pour notre système éducatif, le G7 rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que les priorités pour un déroulement apaisé du système éducatif sont ailleurs », a déclaré le Secrétaire général du Cusems ( Cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire).
Poursuivant ses propos, Abdoulaye Ndoye a ajouté : « En effet, après avoir gelé ses plans d’actions en 2020 pour s’investir dans la lutte contre le Coronavirus, le G7 déplore l’immobilisme du gouvernement en ce qui concerne la mise en œuvre des accords et le tiendra responsable de la situation. Car les enseignants ont fait preuve de patience et n’accepteront pas que l’on renégocie des accords déjà signés. Et de ce fait, s’il y a problème dans le système la faute incombe à l’Etat. Puisque le G7 va faire une lutte sans merci pour le respect des accords signés ».
Très remonté contre les autorités étatiques qui restent passives sur leurs revendications, le G7 réclame le respect des accords de 2018, la reprise du monitoring des accords, le recrutement des sortants du Crfpe (Centre régional de Formation des Personnels de l'Education) et de la Fastef ( Nouvelle Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation) et le paiement de leurs salaires.
« Au moment où le gouvernement cherche à nous divertir sur des questions qui ne sont d’aucun intérêt pour notre système éducatif, le G7 rappelle à l’opinion publique nationale et internationale que les priorités pour un déroulement apaisé du système éducatif sont ailleurs », a déclaré le Secrétaire général du Cusems ( Cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire).
Poursuivant ses propos, Abdoulaye Ndoye a ajouté : « En effet, après avoir gelé ses plans d’actions en 2020 pour s’investir dans la lutte contre le Coronavirus, le G7 déplore l’immobilisme du gouvernement en ce qui concerne la mise en œuvre des accords et le tiendra responsable de la situation. Car les enseignants ont fait preuve de patience et n’accepteront pas que l’on renégocie des accords déjà signés. Et de ce fait, s’il y a problème dans le système la faute incombe à l’Etat. Puisque le G7 va faire une lutte sans merci pour le respect des accords signés ».
Très remonté contre les autorités étatiques qui restent passives sur leurs revendications, le G7 réclame le respect des accords de 2018, la reprise du monitoring des accords, le recrutement des sortants du Crfpe (Centre régional de Formation des Personnels de l'Education) et de la Fastef ( Nouvelle Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation) et le paiement de leurs salaires.