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Diogo : un licencié accusé d’avoir cambriolé la maison de son ex-patron



Diogo : un licencié accusé d’avoir cambriolé la maison de son ex-patron
Employé comme interprète auprès d’un commerçant de nationalité mauritanienne, M.S., est dans de sales draps. Licencié à la suite d’une dispute avec son patron, ce dernier aurait refusé de lui verser l’intégralité de son salaire. En représailles, M.S. aurait encaissé de l’argent auprès des clients du commerçant avant de cambrioler la maison de son ancien employeur. Des accusations que le prévenu a contesté partiellement.

Les faits remontent à plusieurs semaines, rapporte L’Observateur. Après un mois de collaboration, une altercation a mis fin à la relation professionnelle entre les deux hommes. Se sentant lésé, M.S., aurait proféré des menaces, puis, à l’insu de son ex-patron, collecté 61 000 FCFA auprès de clients, avant de disparaître. 

Dans sa plainte, le commerçant a affirmé avoir été victime d’un cambriolage dans son logement, avec un préjudice estimé à 5 300 000 FCFA, comprenant de l’argent liquide, un téléviseur et plusieurs téléphones portables. Il accuse son ancien employé d’être l’auteur. Face aux enquêteurs, il a déclaré que la porte de sa maison a été cassé et qu’il ne parvenait plus à joindre M.S., dont le téléphone est éteint.

À en croire le journal, ce dernier s’était réfugié en Gambie, avant de revenir discrètement à Diogo (commune de Darou Khoudoss région de Thiès) pensant que l’affaire avait été oubliée. Il sera toutefois interpellé à son retour.

Devant le tribunal des flagrants délits de Thiès (70 kilomètres de Dakar), M.S. a nié avoir commis le cambriolage, reconnaissant seulement avoir perçu de l’argent à l’insu de son patron. « J'ai encaissé cet argent à son insu, parce qu'il a refusé de me payer tout mon salaire. Je n’ai pas cambriolé son logement. J’ai pris la fuite et éteint mon téléphone, parce que j’avais peur lorsque j’ai entendu la somme exorbitante annoncée par mon patron », a-t-il déclaré à la barre.

Pour le commerçant maure, aucun doute possible : seul M.S. connaissait les lieux et l’emplacement des biens volés. Il a  également souligné les menaces proférées par le jeune homme, qu’il accuse de vouloir « lui rendre la vie difficile ».

Le ministère public, lui, a estimé que les éléments constitutifs du « vol » n’étaient pas suffisamment établis, mais que « l’escroquerie » était avérée. Il a requis la relaxe pour les faits de vol et six mois de prison avec sursis pour escroquerie.

Le verdict est attendu pour le 18 avril 2025.

Ndeye Fatou Touré

Vendredi 18 Avril 2025 - 13:01


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