La Chambre criminelle de Diourbel, localité située à environ 150 km à l’est de Dakar, a jugé et condamné Awa Diouf dite Awa Faye à 20 ans de réclusion criminelle. L'accusé est reconnue coupable d’assassinat sur sa fille mariée et enceinte de 6 mois.
Si le juge avait suivi le réquisitoire du procureur, elle allait être condamnée à la réclusion à perpétuité.
Lors de l’audience qui s’est tenue mardi, l’accusée, âgée de 40 ans, peinait à marcher correctement. Elle s’est appuyée sur l’un des gardes pénitentiaires pour s’assoir. Interrogée, elle a déclaré être malade. « Je suis malade. J’ai mal partout. Il y a des êtres surnaturels qui m’habitent et qui me fatiguent », a-t-elle laissé entendre.
Célibataire et mère de deux enfants, Awa est revenue sur ce qui lui est reproché. « C’est ma fille, je l’ai éduquée jusqu’à 16 ans et elle est morte entre mes mains. Je l’ai étranglée parce que je suis habitée par des êtres surnaturels », a-t-elle soutenu.
Awa se dit être possédée par des forces surnaturels. « Je lui avais demandé de venir se laver, elle m’a suivie jusqu’aux toilettes et je l’ai étranglée. Je ne fais qu’exécuter des ordres. C’est juste pour salir mes mains qu’ils (êtres surnaturels) me font agir sans que je comprenne. Depuis une semaine, je veux manger, mais je n’y parviens pas à cause d’eux », a argué l’accusée.
Interpellé sur les raisons qui l’ont poussé à tuer sa fille, Awa Faye a déclaré que sa fille ne lui a « rien fait ». « Je n’étais pas consentante qu’elle soit mariée. On l’a donnée en mariage sans m’avertir afin de dissimuler le viol qu’elle a subi », a-t-elle révélé. Non sans souligner qu’elle ignorait que sa fille était en état de grossesse. Awa a expliqué au Procureur que les êtres surnaturels sont dans la salle d’audience.
Les allégations de l’accusée ont été balayées d'un revers de main par les deux témoins qui se sont succédés à la barre. Mbaye Diouf, son petit frère et Elimane Diouf, son cousin, ont tous les deux enfoncé l’accusée en déclarant qu’elle ne souffre d’aucune maladie.
Les faits remontent en août 2020, au village de Mbafaye, dans la commune de Réfane, département de Bambey. Informés d’un cas d’homicide, les limiers qui ont fait le déplacement sur les lieux, ont découvert le corps sans vie complètement nu d’une fille, couchée dans les toilettes et portant des traces légères d’étranglement sur le cou. Awa Diouf sur qui tous soupçons étaient orientés a été interpellé plus tard à Mbour, livre L'Observateur dans sa parution de ce mercredi 22 novembre.
Si le juge avait suivi le réquisitoire du procureur, elle allait être condamnée à la réclusion à perpétuité.
Lors de l’audience qui s’est tenue mardi, l’accusée, âgée de 40 ans, peinait à marcher correctement. Elle s’est appuyée sur l’un des gardes pénitentiaires pour s’assoir. Interrogée, elle a déclaré être malade. « Je suis malade. J’ai mal partout. Il y a des êtres surnaturels qui m’habitent et qui me fatiguent », a-t-elle laissé entendre.
Célibataire et mère de deux enfants, Awa est revenue sur ce qui lui est reproché. « C’est ma fille, je l’ai éduquée jusqu’à 16 ans et elle est morte entre mes mains. Je l’ai étranglée parce que je suis habitée par des êtres surnaturels », a-t-elle soutenu.
Awa se dit être possédée par des forces surnaturels. « Je lui avais demandé de venir se laver, elle m’a suivie jusqu’aux toilettes et je l’ai étranglée. Je ne fais qu’exécuter des ordres. C’est juste pour salir mes mains qu’ils (êtres surnaturels) me font agir sans que je comprenne. Depuis une semaine, je veux manger, mais je n’y parviens pas à cause d’eux », a argué l’accusée.
Interpellé sur les raisons qui l’ont poussé à tuer sa fille, Awa Faye a déclaré que sa fille ne lui a « rien fait ». « Je n’étais pas consentante qu’elle soit mariée. On l’a donnée en mariage sans m’avertir afin de dissimuler le viol qu’elle a subi », a-t-elle révélé. Non sans souligner qu’elle ignorait que sa fille était en état de grossesse. Awa a expliqué au Procureur que les êtres surnaturels sont dans la salle d’audience.
Les allégations de l’accusée ont été balayées d'un revers de main par les deux témoins qui se sont succédés à la barre. Mbaye Diouf, son petit frère et Elimane Diouf, son cousin, ont tous les deux enfoncé l’accusée en déclarant qu’elle ne souffre d’aucune maladie.
Les faits remontent en août 2020, au village de Mbafaye, dans la commune de Réfane, département de Bambey. Informés d’un cas d’homicide, les limiers qui ont fait le déplacement sur les lieux, ont découvert le corps sans vie complètement nu d’une fille, couchée dans les toilettes et portant des traces légères d’étranglement sur le cou. Awa Diouf sur qui tous soupçons étaient orientés a été interpellé plus tard à Mbour, livre L'Observateur dans sa parution de ce mercredi 22 novembre.
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