Une nouvelle politique étrangère qui privilégie, les relations entre Etats africains. Une nouvelle vision qui répond à la nouvelle dénomination du ministère de l'intégration africaine et des affaires étrangères. Ce vendredi, les visites de Diomaye au Cap Vert et en Guinée Conakry entrent dans le cadre de la nouvelle vision diplomatique du nouveau régime. La politique étrangère étant l'apanage du président de la République, le successeur de Macky Sall suit la logique de ses prérogatives pour ce qui est de la diplomatie.
Le professeur Moussa Diaw de l'université Gaston Berger de Saint-Louis se veut clair en parlant de diplomatie et de la méthode du Président Diomaye Faye. Pour lui, la politique étrangère reste un instrument au service du politique. Autrement dit, explique professeur Diaw, " dans la Constitution, c'est le président de la République qui conçoit la politique étrangère et qui est exécutée par le ministre des affaires étrangères". Dans une large mesure, les orientations actuelles de la diplomatie sénégalaise reposent sur les jalons posés du nouveau régime en place, incarnées par les nouvelles autorités. Sur ce, l'enseignant en sciences politiques invoque la politique du rapport de bon voisinage telle que soutenue par Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre. Mais selon, toujours l'enseignant Diaw, il en est ainsi depuis Senghor. Ce sont juste les orientations qui ont changé.
Sous l'angle purement relationnel, docteur Mamadou Sarr revient sur ce qui a été dit par les gouvernants actuels. L'enseignant à l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) soutient que ce qui se fait jusque là en matière de diplomatie par l'actuel pouvoir s'inscrit dans une logique de promesse de campagne tenue. " Ce qui se fait en ce moment répond à l'idéologie du parti Pastef. Une idéologie qui repose d'abord sur l'intégration sous régionale, le rapport de bon voisinage ensuite sur l'intégration africaine de manière globale. Et ce n'est pas un hasard si les premières visites sont consacrées au cercle concentrique" a-t-il analysé.
Pour les deux universitaires, il y a des choses qui n'ont pas changé et qui ne doivent pas changer. "C'est un héritage qui est là depuis le Président Senghor", renseigne docteur Mamadou Lamine Sarr. De l'avis, de ce dernier, il n y a aucun mal à accorder une priorité aux pays de la sous région, de la CEDEAO et du continent africain. "Je pense que ces premiers mois nous montrent un peu pourquoi même l'appellation du ministère a évolué. On parle du ministère de l'intégration africaine et des affaires étrangères. Donc, tout cela montre la place que le nouveau gouvernement accorde aux pays africains, aux pays de la sous région, aux voisins et au voisinage proche dans sa diplomatie. Et c'est ce qui est en train d'être mis en application", fait savoir docteur Sarr.
Le président de la République et son Premier ministre, tous les deux et chacun de son côté joue sa partition sur le jeu de la diplomatie. Ce chevauchement est perçu par des sénégalais et autres analystes comme étant incompréhensible. De son côté Ousmane Sonko avait reçu, le leader de la France insoumise à Dakar et les deux ont même animé une conférence conjointe. Dans la même logique, le PM Ousmane Sonko entreprend des visites au Mali, Niger et Guinée. De l'avis de docteur Sarr, cela constitue plutôt un jeu de positionnement et de rapprochement.
Le professeur Moussa Diaw de l'université Gaston Berger de Saint-Louis se veut clair en parlant de diplomatie et de la méthode du Président Diomaye Faye. Pour lui, la politique étrangère reste un instrument au service du politique. Autrement dit, explique professeur Diaw, " dans la Constitution, c'est le président de la République qui conçoit la politique étrangère et qui est exécutée par le ministre des affaires étrangères". Dans une large mesure, les orientations actuelles de la diplomatie sénégalaise reposent sur les jalons posés du nouveau régime en place, incarnées par les nouvelles autorités. Sur ce, l'enseignant en sciences politiques invoque la politique du rapport de bon voisinage telle que soutenue par Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre. Mais selon, toujours l'enseignant Diaw, il en est ainsi depuis Senghor. Ce sont juste les orientations qui ont changé.
Sous l'angle purement relationnel, docteur Mamadou Sarr revient sur ce qui a été dit par les gouvernants actuels. L'enseignant à l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) soutient que ce qui se fait jusque là en matière de diplomatie par l'actuel pouvoir s'inscrit dans une logique de promesse de campagne tenue. " Ce qui se fait en ce moment répond à l'idéologie du parti Pastef. Une idéologie qui repose d'abord sur l'intégration sous régionale, le rapport de bon voisinage ensuite sur l'intégration africaine de manière globale. Et ce n'est pas un hasard si les premières visites sont consacrées au cercle concentrique" a-t-il analysé.
Pour les deux universitaires, il y a des choses qui n'ont pas changé et qui ne doivent pas changer. "C'est un héritage qui est là depuis le Président Senghor", renseigne docteur Mamadou Lamine Sarr. De l'avis, de ce dernier, il n y a aucun mal à accorder une priorité aux pays de la sous région, de la CEDEAO et du continent africain. "Je pense que ces premiers mois nous montrent un peu pourquoi même l'appellation du ministère a évolué. On parle du ministère de l'intégration africaine et des affaires étrangères. Donc, tout cela montre la place que le nouveau gouvernement accorde aux pays africains, aux pays de la sous région, aux voisins et au voisinage proche dans sa diplomatie. Et c'est ce qui est en train d'être mis en application", fait savoir docteur Sarr.
Le président de la République et son Premier ministre, tous les deux et chacun de son côté joue sa partition sur le jeu de la diplomatie. Ce chevauchement est perçu par des sénégalais et autres analystes comme étant incompréhensible. De son côté Ousmane Sonko avait reçu, le leader de la France insoumise à Dakar et les deux ont même animé une conférence conjointe. Dans la même logique, le PM Ousmane Sonko entreprend des visites au Mali, Niger et Guinée. De l'avis de docteur Sarr, cela constitue plutôt un jeu de positionnement et de rapprochement.