Après plus d’une semaine de pause, c’est reparti pour le procès de Karim Wade et ses co-prévenus dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Le Président Henry Grégoire Diop a, à peine, fini de manifester sa volonté de poursuivre le passage des témoins à la barre. Sur ce point, Me Patricia Lake Diop, notaire, est invitée à rejoindre la salle des témoins.
Ce, avant que la défense de Wade-fils ne demande la parole. Chose faite, Me Madické Niang plaide le renvoi du procès car sert la robe noire : « ce procès ne peut pas se tenir sans Bibo Bourgi ». En ce sens, martèle l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade, que 80% des poursuites concernent le témoin dit clé du procès du siècle qui a obtenu l'autorisation d'aller se soigner en France. Me Seydou Diagne embouche la même trompette pour dire qu’il n’est pas question que ce procès "soit compartimenté".
La défense de Karim insiste sur le fait que le procès est une chose globale qu’il ne faudrait pas "saucissonnée". Le parquet spécial par la voix du Substitut du procureur, Antoine Félix Diome requiert le rejet car dit-il, "il n'y a rien de nouveau". Mieux, cette "question a été déjà vidée". Idem pour les avocats de la partie civile qui demandent la poursuite de l’audience.
A signaler l'incident survenu entre la Cour et Me Demba Ciré Bathily qui réclamait la parole après ses collègues, Mes Madické Niang et Seydou Diagne. Il n'est pas question de lui donner la parole pour qu'il puisse plaider la même chose que ses prédécesseurs, en tant qu'avocat de Karim Wade. "Vous n'avez pas le droit", tance la robe noire qui n'aura pas gain de cause. Après la partie civile, c'est un autre conseil de Wade-fils, Me El Hadji Amadou Sall qui répond au parquet spécial.
Me Demba Ciré Bathily qui aura finalement droit à la parole, précise qu'à travers la demande de renvoi, la défense veut éviter à la Cour de commettre un impair dans ce procès. "Continuer ce procès, dans ces circonstances, revient à violer la loi", charge le conseil de Karim. Me Alioune Badara Cissé (ABC), à la charge, dénonce pour sa part, l'attitude de la Cour vis-à-vis de son confrère Me Demba Ciré Bathily. "Si l'on suit votre logique, au moment de défendre Karim, à partir du moment que l'un d'entre nous aura pris la parole, les autres devront se taire, c'est inadmissible", assène-t-il. "Pour un procès équitable il faut au moins un renvoi de quinze (15) jours", prône Me Demba Ciré Clédor LY, toujours de la défense de Wade-fils. En attendant, selon lui, la fin du délai d'un mois accordé à Bibo Bourgi. Délai dont 15 jours sont déjà passés, insiste la robe noire.
« Il y a bel et bien un élément nouveau qui est intervenu, c’est l’évacuation de Bibo Bourgi », rétorque Me Madické Niang au Substitut du procureur spécial. Le responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d'indiquer: «L’audition de Bibo Bourgi est importante pour la manifestation de la vérité ». L'audience est suspendue pour reprendre à 11h45. A noter la présence de Samuel Sarr et Lamine Faye à la salle 4 du Palais de Justice. Le premier vient de sortir de prison après son placement sous mandat de dépôt pour offense au Chef de l'Etat. Le second non moins neveu de wade, est dans le viseur du Procureur spécial, Alioune Ndao enrichissement illicite.
Ce, avant que la défense de Wade-fils ne demande la parole. Chose faite, Me Madické Niang plaide le renvoi du procès car sert la robe noire : « ce procès ne peut pas se tenir sans Bibo Bourgi ». En ce sens, martèle l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade, que 80% des poursuites concernent le témoin dit clé du procès du siècle qui a obtenu l'autorisation d'aller se soigner en France. Me Seydou Diagne embouche la même trompette pour dire qu’il n’est pas question que ce procès "soit compartimenté".
La défense de Karim insiste sur le fait que le procès est une chose globale qu’il ne faudrait pas "saucissonnée". Le parquet spécial par la voix du Substitut du procureur, Antoine Félix Diome requiert le rejet car dit-il, "il n'y a rien de nouveau". Mieux, cette "question a été déjà vidée". Idem pour les avocats de la partie civile qui demandent la poursuite de l’audience.
A signaler l'incident survenu entre la Cour et Me Demba Ciré Bathily qui réclamait la parole après ses collègues, Mes Madické Niang et Seydou Diagne. Il n'est pas question de lui donner la parole pour qu'il puisse plaider la même chose que ses prédécesseurs, en tant qu'avocat de Karim Wade. "Vous n'avez pas le droit", tance la robe noire qui n'aura pas gain de cause. Après la partie civile, c'est un autre conseil de Wade-fils, Me El Hadji Amadou Sall qui répond au parquet spécial.
Me Demba Ciré Bathily qui aura finalement droit à la parole, précise qu'à travers la demande de renvoi, la défense veut éviter à la Cour de commettre un impair dans ce procès. "Continuer ce procès, dans ces circonstances, revient à violer la loi", charge le conseil de Karim. Me Alioune Badara Cissé (ABC), à la charge, dénonce pour sa part, l'attitude de la Cour vis-à-vis de son confrère Me Demba Ciré Bathily. "Si l'on suit votre logique, au moment de défendre Karim, à partir du moment que l'un d'entre nous aura pris la parole, les autres devront se taire, c'est inadmissible", assène-t-il. "Pour un procès équitable il faut au moins un renvoi de quinze (15) jours", prône Me Demba Ciré Clédor LY, toujours de la défense de Wade-fils. En attendant, selon lui, la fin du délai d'un mois accordé à Bibo Bourgi. Délai dont 15 jours sont déjà passés, insiste la robe noire.
« Il y a bel et bien un élément nouveau qui est intervenu, c’est l’évacuation de Bibo Bourgi », rétorque Me Madické Niang au Substitut du procureur spécial. Le responsable du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d'indiquer: «L’audition de Bibo Bourgi est importante pour la manifestation de la vérité ». L'audience est suspendue pour reprendre à 11h45. A noter la présence de Samuel Sarr et Lamine Faye à la salle 4 du Palais de Justice. Le premier vient de sortir de prison après son placement sous mandat de dépôt pour offense au Chef de l'Etat. Le second non moins neveu de wade, est dans le viseur du Procureur spécial, Alioune Ndao enrichissement illicite.
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