Après la Cour, le parquet spécial puis la partie civile, hier, la défense à l’assaut de Cheikh Diallo, ce mardi matin. Un témoin à charge qui balance contre Wade-fils. Me Souleymane Ndéné Ndiaye s’intéresse aux détails de la constitution de CD Media Group. A ce propos, le témoin reste sur sa lancée d’hier. A savoir que Karim est le propriétaire de la société. Même s’il n’intervenait pas souvent, il était soucieux simplement que les activités du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). C’était après la défaite lors des locales de 2009. A ce propos, Cheikh Diallo de blanc vêtu, indique que « (son) ami et frère Karim), (ce que ne semble pas plaire aux libéraux de la salle 4), a beaucoup perdu dans l’aventure ».
C’était, dit-il, « un tableau plus de dépenses que de recettes ». A la question de l’ancien Premier ministre sous Wade portant sur « les conséquences de (son) acceptation », Cheikh Diallo sert qu’il « était dans une relation de confiance. Il n’y avait pas de doute pour (lui) que c’était une activité légale ». Mais, « quand l’idée a germé, c’est lui-même qui a fait naturellement l’expression des besoins ». Et que la «date exactement de réception du premier matériel» s’est faite le «9 juin 2011 ». N'étant «jamais venu au siège, Karim n’a jamais voulu s’afficher. Mais, il a parlé aux journalistes pour les encourager », sert le témoin qui parle de 421.000 F CFA de loyer mensuel pour le compte de CD Média Group.
Selon Cheikh Diallo, l'ancien ministre sous le règne de son père, a « aidé, appuyé parce que c’est son droit de propriétaire ». Mieux, s’il « avait eu le temps, il en aurait fait un groupe de presse parce que ce projet lui tenait vraiment à cœur ». Cheikh Diallo persiste et signe : « Je suis actionnaire à 30% de CD Média ». Pour le plus grand déplaisir des partisans de Wade-fils qui ne manquent pas de manifester. "je le répéterai à satiété, la première réunion a eu lieu le 11 mai 2011 avec Me Patricia Lake Diop", enfonce Cheikh Diallo. Me Sall, pour sa part, demande au témoin de revenir sur son cursus scolaire.
«Il me connait suffisamment pour savoir tout ça. C’est un ami », rétorque ce dernier. La réponse du conseil de Karim, ne tarde pas : «ça, c’est entre vous et moi. Cela ne regarde en rien la Cour. Je pose des questions, vous répondez. Vous vous dites sympathisant de la vérité, j’en suis l’ouvrier ». Pour dire que ça bouge à la salle 4 du Palais de Justice qui abrite depuis le 31 juillet dernier le procès du siècle. "La masse salariale était reçue de Victor Tendeng mais quelque fois de Karim Wade lorsqu'il était à Dakar", martèle Cheikh Diallo.
C’était, dit-il, « un tableau plus de dépenses que de recettes ». A la question de l’ancien Premier ministre sous Wade portant sur « les conséquences de (son) acceptation », Cheikh Diallo sert qu’il « était dans une relation de confiance. Il n’y avait pas de doute pour (lui) que c’était une activité légale ». Mais, « quand l’idée a germé, c’est lui-même qui a fait naturellement l’expression des besoins ». Et que la «date exactement de réception du premier matériel» s’est faite le «9 juin 2011 ». N'étant «jamais venu au siège, Karim n’a jamais voulu s’afficher. Mais, il a parlé aux journalistes pour les encourager », sert le témoin qui parle de 421.000 F CFA de loyer mensuel pour le compte de CD Média Group.
Selon Cheikh Diallo, l'ancien ministre sous le règne de son père, a « aidé, appuyé parce que c’est son droit de propriétaire ». Mieux, s’il « avait eu le temps, il en aurait fait un groupe de presse parce que ce projet lui tenait vraiment à cœur ». Cheikh Diallo persiste et signe : « Je suis actionnaire à 30% de CD Média ». Pour le plus grand déplaisir des partisans de Wade-fils qui ne manquent pas de manifester. "je le répéterai à satiété, la première réunion a eu lieu le 11 mai 2011 avec Me Patricia Lake Diop", enfonce Cheikh Diallo. Me Sall, pour sa part, demande au témoin de revenir sur son cursus scolaire.
«Il me connait suffisamment pour savoir tout ça. C’est un ami », rétorque ce dernier. La réponse du conseil de Karim, ne tarde pas : «ça, c’est entre vous et moi. Cela ne regarde en rien la Cour. Je pose des questions, vous répondez. Vous vous dites sympathisant de la vérité, j’en suis l’ouvrier ». Pour dire que ça bouge à la salle 4 du Palais de Justice qui abrite depuis le 31 juillet dernier le procès du siècle. "La masse salariale était reçue de Victor Tendeng mais quelque fois de Karim Wade lorsqu'il était à Dakar", martèle Cheikh Diallo.
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