Le cas de Bibo Bourgi s’invite encore devant le tribunal. Cette fois-ci, il s’agit des observations sur son audition prématurée avant son évacuation si cela doit se faire. La proposition a été faite par le président de la Commission d’Instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour des «raisons humanitaires». Henri Grégoire Diop a demandé l’application de l’article 403 du code de procédure pénale pour pouvoir entendre Bibo Bourgi avant son évacuation sanitaire à l’étranger.
Toutefois, la défense s’y est opposée fermement. Me Madické Niang avocat de Karim Wade a indiqué : «c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place tout une stratégie de prête-nom, c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place toute l’accusation, l’inculpation». Me Demba Ciré Bathily d’embrayer dans la même veine : «ce procès ne peut pas se faire sans sa présence sinon on violerait les droits des autres prévenus ».
La partie civile est du même avis. Me El Hadji Diouf d’indiquer «Me Bourgi doit comparaitre. Le débat judiciaire doit être contradictoire pour que nul n’en ignore. Je ne pense pas qu’on puisse permettre à Bibo de quitter le territoire, cela risque de créer un préjudice énorme à ce procès. Des confrontations à la barre auront lieu. Par rapport à une simple infection urinaire, on ne peut décider de son évacuation». Des propos de Me El Hadji Diouf qui ont suscité une clameur dans la foule et qui a encore failli installé une polémique entre avocats.
Me Souleymane Ndéné Ndiaye lui oppose à Henri Grégoire Diop l’article 414 du même code visé pour que les preuves soient discutées à la barre avant de décider de l’évacuation.
Toutefois, la défense s’y est opposée fermement. Me Madické Niang avocat de Karim Wade a indiqué : «c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place tout une stratégie de prête-nom, c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place toute l’accusation, l’inculpation». Me Demba Ciré Bathily d’embrayer dans la même veine : «ce procès ne peut pas se faire sans sa présence sinon on violerait les droits des autres prévenus ».
La partie civile est du même avis. Me El Hadji Diouf d’indiquer «Me Bourgi doit comparaitre. Le débat judiciaire doit être contradictoire pour que nul n’en ignore. Je ne pense pas qu’on puisse permettre à Bibo de quitter le territoire, cela risque de créer un préjudice énorme à ce procès. Des confrontations à la barre auront lieu. Par rapport à une simple infection urinaire, on ne peut décider de son évacuation». Des propos de Me El Hadji Diouf qui ont suscité une clameur dans la foule et qui a encore failli installé une polémique entre avocats.
Me Souleymane Ndéné Ndiaye lui oppose à Henri Grégoire Diop l’article 414 du même code visé pour que les preuves soient discutées à la barre avant de décider de l’évacuation.
Le tribunal de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) présidée par Henri Grégoire Diop