08:59: Khalifa Sall est présentement dans le box
09:11 l'audience est suspendue. En effet, dès son entrée dans la salle, le juge Lamotte a fait sortir toutes les personnes qui logeaient à la première rangée de la salle 4, qui, selon lui, ont été identifiées comme de faiseurs de troubles. Parmi eux, le maire de Grand-Yoff qui a tenu tête les forces de l'ordre. "Je n'ai rien fait, je suis un responsable, je ne sortirais pas', scande-t-il. Il a été finalement expulsé de la salle. Un fait qui a suscité la rage du public qui a semé le désordre pendant quelques minutes. *
09:16:l'audience va redémarrer
09:19,: le juge Malick Lamotte qui s'adresse au public, leur fait comprendre que "désormais, dans cette salle, aucune manifestation ne sera permise, si vous sortez dehors vous pouvez manifester mais plus dans cette salle".
09:22 : La défense ouvre la plaidoirie avec Me Borso Pouye
Deuxième jour d’audience du procès khalifa Sall
Me Borso Pouye, avocat de la défense : «L’Etat du Sénégal n’a pas sa place ici. Il ne s’agit pas de deniers publics ; il est bien dit qu’il s’agit de deniers provenant des recettes de la mairie de la ville de Dakar. La mairie elle est autonome. C’est pour vous distraire, qu’on vous met à raller, mais ça ne passera pas. Le seul intérêt à agir qu’à l’Etat du Sénégal dans cette affaire, c’est juste d’avoir la tête de Khalifa Sall.
Nous sollicitons une chose dans cette affaire, c’est que la constitution de partie civile de l’Etat fasse l’objet d’un examen et qu’elle ne puisse pas passée».
9h35 : Le Tribunal se prononce sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal et de la mairie de Dakar
«Nous ne nous immiscions pas dans votre façon de vous organiser pour votre défense. Si chaque partie (la défense ou l’Etat) pense que le fait de se constituer en partie civile leur permette de se défendre, c’est à vous de vous organiser, mais sans léser l'autre".
ME François Sarr, la défense : «En vertu du principe de l’autonomie, c’est la collectivité locale qui a subi un préjudice. Seule une délibération du conseil rural permet d’exercer une action en justice ».
9h55 : Procureur, Serigne Bassirou Guèye, accepte la constitution de PC de la mairie et rejette celle de l’Etat
«Depuis 2013, le Sénégal a été entièrement délimité. Les territoires sont délimités en commune. Un receveur de la mairie est un fonctionnaire de l’Etat, et vous ( la défense) vous dites que l’Etat ne doit pas agir. C’est insensé». L’Etat a intérêt à agir dans cette affaire.
«L’AJE, ne peut pas représenter la mairie. Il dit que l’Etat a subi un préjudice donc je vais le défendre. Sur ce point, il a droit â être là».
Du côté de la mairie, le Procureur rejette sa constitution. Selon Serigne Bassirou Guèye, les avocats n’ont pas apporté des justificatifs au préjudice subi. Ils n’ont pas été convainquants selon lui.
09:11 l'audience est suspendue. En effet, dès son entrée dans la salle, le juge Lamotte a fait sortir toutes les personnes qui logeaient à la première rangée de la salle 4, qui, selon lui, ont été identifiées comme de faiseurs de troubles. Parmi eux, le maire de Grand-Yoff qui a tenu tête les forces de l'ordre. "Je n'ai rien fait, je suis un responsable, je ne sortirais pas', scande-t-il. Il a été finalement expulsé de la salle. Un fait qui a suscité la rage du public qui a semé le désordre pendant quelques minutes. *
09:16:l'audience va redémarrer
09:19,: le juge Malick Lamotte qui s'adresse au public, leur fait comprendre que "désormais, dans cette salle, aucune manifestation ne sera permise, si vous sortez dehors vous pouvez manifester mais plus dans cette salle".
09:22 : La défense ouvre la plaidoirie avec Me Borso Pouye
Deuxième jour d’audience du procès khalifa Sall
Me Borso Pouye, avocat de la défense : «L’Etat du Sénégal n’a pas sa place ici. Il ne s’agit pas de deniers publics ; il est bien dit qu’il s’agit de deniers provenant des recettes de la mairie de la ville de Dakar. La mairie elle est autonome. C’est pour vous distraire, qu’on vous met à raller, mais ça ne passera pas. Le seul intérêt à agir qu’à l’Etat du Sénégal dans cette affaire, c’est juste d’avoir la tête de Khalifa Sall.
Nous sollicitons une chose dans cette affaire, c’est que la constitution de partie civile de l’Etat fasse l’objet d’un examen et qu’elle ne puisse pas passée».
9h35 : Le Tribunal se prononce sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal et de la mairie de Dakar
«Nous ne nous immiscions pas dans votre façon de vous organiser pour votre défense. Si chaque partie (la défense ou l’Etat) pense que le fait de se constituer en partie civile leur permette de se défendre, c’est à vous de vous organiser, mais sans léser l'autre".
ME François Sarr, la défense : «En vertu du principe de l’autonomie, c’est la collectivité locale qui a subi un préjudice. Seule une délibération du conseil rural permet d’exercer une action en justice ».
9h55 : Procureur, Serigne Bassirou Guèye, accepte la constitution de PC de la mairie et rejette celle de l’Etat
«Depuis 2013, le Sénégal a été entièrement délimité. Les territoires sont délimités en commune. Un receveur de la mairie est un fonctionnaire de l’Etat, et vous ( la défense) vous dites que l’Etat ne doit pas agir. C’est insensé». L’Etat a intérêt à agir dans cette affaire.
«L’AJE, ne peut pas représenter la mairie. Il dit que l’Etat a subi un préjudice donc je vais le défendre. Sur ce point, il a droit â être là».
Du côté de la mairie, le Procureur rejette sa constitution. Selon Serigne Bassirou Guèye, les avocats n’ont pas apporté des justificatifs au préjudice subi. Ils n’ont pas été convainquants selon lui.
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