Celui qui n'a pas droit à des acclamations ou applaudissements, c'est bien le Procureur spécial prés de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) à la sixième audience du procès de Karim Wade.
Il suffit qu'il prenne la parole pour que le public réagisse négativement. Le juge Henry Grégoire Diop demande à la défense de bien vouloir mettre ses conclusions à la disposition de toutes les parties.La défense de répliquer que durant un an qu'ils n'ont jamais eu droit à la moindre ligne du parquet spécial, "aujourd'hui, nous leur rendons la pareille", disent-ils.
Le Procureur spécial prend la parole pour signifier que la question n'est pas évoquée par la CREI. Son intervention est accueillie par des huées. Ce qui ne lui a pas plu du tout car dit-il au juge Henry Grégoire Diop : « Vous laissez le public désavouer les propos du parquet ».
Il suffit qu'il prenne la parole pour que le public réagisse négativement. Le juge Henry Grégoire Diop demande à la défense de bien vouloir mettre ses conclusions à la disposition de toutes les parties.La défense de répliquer que durant un an qu'ils n'ont jamais eu droit à la moindre ligne du parquet spécial, "aujourd'hui, nous leur rendons la pareille", disent-ils.
Le Procureur spécial prend la parole pour signifier que la question n'est pas évoquée par la CREI. Son intervention est accueillie par des huées. Ce qui ne lui a pas plu du tout car dit-il au juge Henry Grégoire Diop : « Vous laissez le public désavouer les propos du parquet ».