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Comme le veut la tradition, à la veille de la fête de l'Indépendance, le Chef de l'Etat va s'adresser à la Nation. Occasion pour Pressafrik.com d'interroger des citoyens. Derniers qui ne se font pas prier pour formuler leurs attentes au président Macky Sall. En effet, logés dans différents secteurs d'activités, camionneurs, mécaniciens, électriciens, peintres, coiffeurs, femmes de ménages se prononcent. Certains pour regretter le manque de considération de leurs secteurs.
El Hadji Batha, chef de garage mécanique, n’est pas du tout content. Il parle de manque de considération. «Les mécaniciens, les tôliers, électriciens, tous ont été oubliés. Les autorités ne nous considèrent pas. On est tout le temps déguerpi. Alors que ce secteur emploie beaucoup de gens qui y gagne leur vie. Quand Benoit Sambou était ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, il avait réuni tous les mécaniciens de cette ville, pour discuter avec eux et leur trouver un site et les mettre dans de bonnes conditions. Mais au final, rien de tout cela n'a été fait. En plus, ce qui est regrettable, ce qu’ils sont les premiers à réclamer les « djouti » (taxes). Un secteur aussi important qui reste sans considération », se lamente-t-il.
Adama, une mère de famille, parle de la cherté de la vie. « Macky Sall doit nous aider, car la vie est cher. Il doit nous diminuer les denrées de première nécessité, régler les revendications des enseignants... parce que nos enfants doivent étudier. Ce sont eux nos espoirs », pose la maman. Fatou Ndiaye, assise devant sa table en face d’une boulangerie où elle vend du pain, explique : «Personnellement, je n’ai pas encore vu ce qu’il (Macky) a réalisé puisque nos enfants ne travaillent pas et leurs pères sont à la retraite. Ce sont, nous les femmes qui sommes obligées d'agir pour espérer sans sortir. Ce que nous attendons de lui, c'est le changement. Sinon, personne ne va voter pour lui...», peste cette dernière interpellée aux Parcelles Assainies (PA) vers le dépôt gaz.
A quelques encablures duquel, Pape Diouf, un jeune sportif partage l’avis de Madame Ndiaye. Coiffeur, Alassane Barry n'est pas d'accord avec eux. Selon ce dernier qui pense que du bien du successeur de Wade, est d'avis que "les gens sont pressés". Jeune sous Diouf, le coiffeur dénonce plutôt la gestion du prédécesseur de Macky Sall. Pour Alassane Barry, les libéraux se sont plutôt illustrés sur le détournement de deniers publics. Pire, "la pénurie de gaz était un phénomène récurrent" tout comme les "délestages". "Mais quand Macky est arrivé", ajoute-t-il, le problème est résolu. Car précise-t-il: "J’avais deux groupes électroniques que je n'utilise plus". "On restait deux (2) jours sans courant. Mais aujourd’hui tel n’est pas le cas", se réjouit-il.
Mouhamadou Beydi Ndiaye est camionneur, il attend le Chef de l'Etat sur la construction de routes. Prenant l'exemple de l'axe Fatick-Kaolack, le camionneur met en exergue le "mauvais état" de la route. e prends l’exemple de Fatick à Kaolack, la route est mauvaise. Mouhamadou Beydi Ndiaye met dans le lot l'axe "Nioro-Poste Keur Aïb". "En tant que chauffeur, nous demandons au moins qu’il nous fasse une route. J’exerce ce métier depuis 35 ans, je sais de quoi je parle". Il appelle le président "à faire un effort pour (les) aider".
Même s'il reconnait que le président Sall a fait quelque chose, le camionneur l'invite à "redoubler d'efforts" pour "rassurer les gens" notamment la "circulation des biens et des personnes". Car sert ce dernier: "Les temps sont difficiles". Mais ce qui est sûr, selon lui, c'est que "ce n’est pas Macky seulement qui doit travailler ce pays. Nous devons l’aider », conclut-il.
El Hadji Batha, chef de garage mécanique, n’est pas du tout content. Il parle de manque de considération. «Les mécaniciens, les tôliers, électriciens, tous ont été oubliés. Les autorités ne nous considèrent pas. On est tout le temps déguerpi. Alors que ce secteur emploie beaucoup de gens qui y gagne leur vie. Quand Benoit Sambou était ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, il avait réuni tous les mécaniciens de cette ville, pour discuter avec eux et leur trouver un site et les mettre dans de bonnes conditions. Mais au final, rien de tout cela n'a été fait. En plus, ce qui est regrettable, ce qu’ils sont les premiers à réclamer les « djouti » (taxes). Un secteur aussi important qui reste sans considération », se lamente-t-il.
Adama, une mère de famille, parle de la cherté de la vie. « Macky Sall doit nous aider, car la vie est cher. Il doit nous diminuer les denrées de première nécessité, régler les revendications des enseignants... parce que nos enfants doivent étudier. Ce sont eux nos espoirs », pose la maman. Fatou Ndiaye, assise devant sa table en face d’une boulangerie où elle vend du pain, explique : «Personnellement, je n’ai pas encore vu ce qu’il (Macky) a réalisé puisque nos enfants ne travaillent pas et leurs pères sont à la retraite. Ce sont, nous les femmes qui sommes obligées d'agir pour espérer sans sortir. Ce que nous attendons de lui, c'est le changement. Sinon, personne ne va voter pour lui...», peste cette dernière interpellée aux Parcelles Assainies (PA) vers le dépôt gaz.
A quelques encablures duquel, Pape Diouf, un jeune sportif partage l’avis de Madame Ndiaye. Coiffeur, Alassane Barry n'est pas d'accord avec eux. Selon ce dernier qui pense que du bien du successeur de Wade, est d'avis que "les gens sont pressés". Jeune sous Diouf, le coiffeur dénonce plutôt la gestion du prédécesseur de Macky Sall. Pour Alassane Barry, les libéraux se sont plutôt illustrés sur le détournement de deniers publics. Pire, "la pénurie de gaz était un phénomène récurrent" tout comme les "délestages". "Mais quand Macky est arrivé", ajoute-t-il, le problème est résolu. Car précise-t-il: "J’avais deux groupes électroniques que je n'utilise plus". "On restait deux (2) jours sans courant. Mais aujourd’hui tel n’est pas le cas", se réjouit-il.
Mouhamadou Beydi Ndiaye est camionneur, il attend le Chef de l'Etat sur la construction de routes. Prenant l'exemple de l'axe Fatick-Kaolack, le camionneur met en exergue le "mauvais état" de la route. e prends l’exemple de Fatick à Kaolack, la route est mauvaise. Mouhamadou Beydi Ndiaye met dans le lot l'axe "Nioro-Poste Keur Aïb". "En tant que chauffeur, nous demandons au moins qu’il nous fasse une route. J’exerce ce métier depuis 35 ans, je sais de quoi je parle". Il appelle le président "à faire un effort pour (les) aider".
Même s'il reconnait que le président Sall a fait quelque chose, le camionneur l'invite à "redoubler d'efforts" pour "rassurer les gens" notamment la "circulation des biens et des personnes". Car sert ce dernier: "Les temps sont difficiles". Mais ce qui est sûr, selon lui, c'est que "ce n’est pas Macky seulement qui doit travailler ce pays. Nous devons l’aider », conclut-il.