Un discours qui n’est pas en phase avec la réalité au Sénégal, de l’avis d’ Alioune Tine. A l’en croire, les droits de l’homme ne sont pas respectés au Sénégal. Le fondateur d’ Afrikajom Center pour justifier ces propos, cite comme exemple l’embargo du siège du PRP. « Le 10 Décembre 75e anniversaire de la DUDH, le PR Macky Sall produit un discours historique au Haut-Commissariat des Nations Unies sur les Droits de l’homme, le 12 décembre les FDS assiège arbitrairement le siège du parti de Déthié Fall, candidat à la présidentielle », a dénoncé Alioune Tine.
Sur la même voie, Brahim Seck de son côté ironise sur son compte X : « M. le PR Macky Sall, sous tous les cieux, la mal gouvernance, l'injustice et les inégalités sont les pires menaces aux Droits de l'Homme et alimentent le populisme, le radicalisme et l'extrémisme ».
« Pertinente réplique cher ami Brahim Seck ! Notre Président, bien-aimé devrait prendre garde de reprendre la rhétorique des gouvernements de droite et d'extrême droite des pays européens », a commenté Seydi Gassama.
L'extrait du discours de Macky Sall qui a suscité toutes ces réactions :
« Partout, nous devons rejeter avec la même résolution le suprémacisme, le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie, l'extrémisme violent, l'intolérance religieuse et la violation du droit international humanitaire. Si nous cédons à la logique du deux poids deux mesures, nous courons le risque de fragiliser l'architecture internationale des droits humains, dont la Déclaration universelle des droits de l'homme reste le pilier de base », a soutenu le chef d’Etat sénégalais.
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