Discours de fin d’Année : Des efforts dans le domaine de la Santé à l’actif du gouvernement

La santé et la nourriture représentent deux besoins primaires qu’un Etat qui est responsable doit décliner en droit reconnu et garanti à satisfaire quel que soit le prix. La prise en charge de ces secteurs fondent des liens matériels forts entre un Etat et ses citoyens. Le citoyen peut se faire du souci à assumer son devoir quand il est malade et qui il n’est pas dans les conditions de se soigner. Ce soir le chef de l’Etat aura un sentiment de satisfaction relativement aux efforts consentis dans ce sens. Beaucoup de choses restent tout de même à l’état de projet dans le domaine sanitaire et social, domaine qui préoccupe davantage les Sénégalais.



Notre système de santé souffre d’un manque de personnel, d’infrastructures et d’équipements. L’offre est essentiellement concentrée sur Dakar et reste très insuffisante dans les régions périphériques ainsi que dans la banlieue.

Les coûts de santé prohibitifs pour une population pauvre et sans protection sociale plongent les familles  condamnées à renoncer aux soins dans des situations de détresse et de souffrance innommables.
Le Président Macky Sall s’expliquait à propos de son programme que la santé est la mère des richesses. Il n’y a pas de développement sans amélioration significative du niveau général des indicateurs de santé d’une population. Assurer les bases du développement c’est donc en premier lieu agir sur les principaux leviers de la politique de santé pour renforcer la prévention, améliorer l’accès aux soins, aux médicaments et le suivi sanitaire, augmenter l’offre de soin sur l’ensemble du territoire.

C’est ainsi que depuis le 1er octobre 2013, dans le cadre du programme de la Couverture Maladie Universelle, les soins de santé sont gratuits pour les enfants de 0 à 5 ans, la mise en place d’un système de Couverture Maladie Universelle de Base par la création d’une Caisse Autonome de Protection Sociale Universelle (CAPSU) complétée par les Mutuelles Communautaires et Socioprofessionnelles   est en cours de réalisations, la construction et équipement de 10 nouveaux hôpitaux de niveau régional et d’au moins d’un centre de santé équipé dans chaque commune ou communauté rurale n’est pas encore entamée et laisse les populations sur leur faim de même que la création d’une Office Nationale de Modernisation et de Maintenance des Equipements Sanitaires et Hospitaliers publics.

L’Etat a entamé un Plan National d’Approvisionnement en médicaments de base dont les actions peuvent être visibles dans les régions de Tambacounda et Kédougou mais les actions d’appui au développement d’une industrie pharmaceutique locale et la réforme des études de médecines pour l’adapter aux besoins quantitatifs du pays restent toujours à l’état de projets.
 
L’Etat met en avant la bourse famille et la couverture maladie universelle comme éléments constitutifs d’une nouvelle approche de la demande sociale fondée sur une protection sociale dynamique qui favorise l’émergence d’un développement économique durable. Pour la majorité des sénégalais, le président Macky ne sera jugé, au soir du 26 février 2017, que sur la satisfaction de la demande sociale symbolisée par la bourse famille et la CMU mais pas sur la bonne gouvernance, ni sur les reformes constitutionnelles, ni sur  la réalisation d’infrastructures encore moins sur la traque des biens mal acquis.

Magueye SOW

Mardi 31 Décembre 2013 17:21


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