Né à Bouaké, en 1944, Amara Essy est diplômé en droit public. C’est un fidèle du premier président de Côte d’Ivoire , Félix Houphouët-Boigny. À ses côtés, il se forge une carrière solide dans la diplomatie : d’abord en tant que président du groupe africain aux Nations unies, à Genève, puis en tant que représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’ONU à New York, de 1981 à 1990, puis en tant que ministre des Affaires étrangères de 1990 à 1993, portefeuille que le chef de l’État Henri Konan Bédié lui confie également, de 1993 à 2000.
Entre 1994 et 1995, il préside la 49e Session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Au-delà de la Côte d’Ivoire, Amara Essy joue un rôle au niveau continental car « il aimait profondément le monde et était plus tourné vers les problématiques internationales », explique un proche.
Il participe à la mutation de l'Union africaine
Nommé secrétaire général de l’Organisation de l'unité africaine (OUA) en 2001, il participe notamment, à la mutation de cette institution. Il devient en 2002, le premier président de la Commission de l’Union africaine.
Cadre important du PDCI, Amara Essy rentre en Côte d’Ivoire avec une ambition : être candidat à la présidentielle de 2015. Il fait alors face à l’ancien président du parti, Henri Konan Bédié et plusieurs autres cadres du PDCI qui, dans « l’Appel de Daoukro », s’opposent à toute initiative visant à affronter le président sortant, Alassane Ouattara.
Après cet épisode, Amara Essy se met en retrait de la vie politique et continue ses activités de « diplomatie silencieuse ».
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