Marc-Vivien Foé lors du match de Coupe d'Afrique des nations contre l'Algérie joué à Accra au Ghana, le 6 février 2000.
Foudroyé par une crise cardiaque en plein match et évacué inconscient sur une civière, ce 26 juin 2003, Marc-Vivien Foé ne pouvait pas comprendre qu’il ne rouvrirait jamais ses yeux alors qu’il portait encore le maillot de son équipe nationale. Il mourra peu de temps après son arrivée à l'hôpital, provoquant une immense émotion aussi bien au Cameroun qu'en France.
Lors de la finale France-Cameroun de cette Coupe des Confédérations 2003, les Lions Indomptables portaient tous pendant leur entraînement le maillot floqué du numéro 17, celui de Marc-Vivien Foé. Les Bleus aussi avaient rendu hommage à leur manière au milieu défensif camerounais, lorsque Thierry Henry buteur contre la Turquie en demi-finale, avait levé sa main vers le ciel.
Malformation cardiaque et carrière de footballeur professionnel
L'autopsie réalisée après le décès a révélé que la crise cardiaque qui avait emporté le joueur n’était pas provoquée par un effort physique trop important pendant le jeu mais due à une hypertrophie cardiaque. Marc-Vivien Foé était né avec une telle malformation, qui dans son cas n’était ni héréditaire, ni génétique. En médecine, elle porte le nom de malformation congénitale.
Né le 1er mai 1975 à Yaoundé, dans le quartier Nkolo II, Marc-Vivien Foé a vraiment démarré sa carrière professionnelle à l’âge de 19 ans, avec le club du Canon Yaoundé en 1994. Mais il ne jouera qu'un an pour le club de sa ville natale. Talentueux, il connaîtra aussitôt les grands championnats européens, notamment la Ligue 1 et la Premier League. A sa mort en 2003, il évoluait avec Manchester City.
Ses coéquipiers à Yaoundé se souviennent très bien de Marc-Vivien Foé. Jules-Denis Onana, notamment, ex-Lion Indomptable et capitaine du Canon Yaoundé dans les années 90. Il y a deux ans, à la date anniversaire de la disparition de Marc-Vivien Foé et en souvenir de celui qu’il appelle « son petit frère », Jules-Denis Onana lui adressait une lettre pleine d’émotions afin qu’on ne l’oublie jamais.
« Petit frère… en ce jour anniversaire j’aimerais encore partager des souvenirs avec toi», écrivait en 2011 Jules-Denis Onana, avec des mots tendres qui resteront toujours d’actualité.
« Tu as mené une grande carrière au sein des Lions, pour la Nation. Pour ton premier retour en sélection après avoir signé à Lens, tu nous avais retrouvé en stage à Douala. Je me rappellerai toujours comment tu m’avais embrassé ce jour-la. Je me rappelle avec quelle fierté tu me racontais l’accueil qui t’avait été réservé au stade, lors de la présentation au public. Tellement de souvenirs… Mais aussi beaucoup de regrets que tu sois parti si tôt. Sais-tu, mon petit Marco, que ce fameux 26 juin, le jour où le destin t’a arraché à nous, mon premier fils fêtait son anniversaire ? Il te pleure chaque année désormais, en grandissant. Repose en paix petit frère. Nous pensons à toi. Je pense à toi », poursuit l’ancien international camerounais Jules Denis Onana, qui sonnent comme un hommage collectif que nous tous pouvons rendre ce 26 juin 2013 à Marc-Vivien Foé.
Source : Rfi.fr
Lors de la finale France-Cameroun de cette Coupe des Confédérations 2003, les Lions Indomptables portaient tous pendant leur entraînement le maillot floqué du numéro 17, celui de Marc-Vivien Foé. Les Bleus aussi avaient rendu hommage à leur manière au milieu défensif camerounais, lorsque Thierry Henry buteur contre la Turquie en demi-finale, avait levé sa main vers le ciel.
Malformation cardiaque et carrière de footballeur professionnel
L'autopsie réalisée après le décès a révélé que la crise cardiaque qui avait emporté le joueur n’était pas provoquée par un effort physique trop important pendant le jeu mais due à une hypertrophie cardiaque. Marc-Vivien Foé était né avec une telle malformation, qui dans son cas n’était ni héréditaire, ni génétique. En médecine, elle porte le nom de malformation congénitale.
Né le 1er mai 1975 à Yaoundé, dans le quartier Nkolo II, Marc-Vivien Foé a vraiment démarré sa carrière professionnelle à l’âge de 19 ans, avec le club du Canon Yaoundé en 1994. Mais il ne jouera qu'un an pour le club de sa ville natale. Talentueux, il connaîtra aussitôt les grands championnats européens, notamment la Ligue 1 et la Premier League. A sa mort en 2003, il évoluait avec Manchester City.
Ses coéquipiers à Yaoundé se souviennent très bien de Marc-Vivien Foé. Jules-Denis Onana, notamment, ex-Lion Indomptable et capitaine du Canon Yaoundé dans les années 90. Il y a deux ans, à la date anniversaire de la disparition de Marc-Vivien Foé et en souvenir de celui qu’il appelle « son petit frère », Jules-Denis Onana lui adressait une lettre pleine d’émotions afin qu’on ne l’oublie jamais.
« Petit frère… en ce jour anniversaire j’aimerais encore partager des souvenirs avec toi», écrivait en 2011 Jules-Denis Onana, avec des mots tendres qui resteront toujours d’actualité.
« Tu as mené une grande carrière au sein des Lions, pour la Nation. Pour ton premier retour en sélection après avoir signé à Lens, tu nous avais retrouvé en stage à Douala. Je me rappellerai toujours comment tu m’avais embrassé ce jour-la. Je me rappelle avec quelle fierté tu me racontais l’accueil qui t’avait été réservé au stade, lors de la présentation au public. Tellement de souvenirs… Mais aussi beaucoup de regrets que tu sois parti si tôt. Sais-tu, mon petit Marco, que ce fameux 26 juin, le jour où le destin t’a arraché à nous, mon premier fils fêtait son anniversaire ? Il te pleure chaque année désormais, en grandissant. Repose en paix petit frère. Nous pensons à toi. Je pense à toi », poursuit l’ancien international camerounais Jules Denis Onana, qui sonnent comme un hommage collectif que nous tous pouvons rendre ce 26 juin 2013 à Marc-Vivien Foé.
Source : Rfi.fr