Après la chute du régime libéral, ils avaient décidé de prendre en main leur propre destin. Ils ont été encouragés dans cette option par le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade. En effet, lors d’un congrès du Pds tenu juste après la défaite du 25 mars, l’ex-chef de l’Etat avait dit qu’il a libéré ses alliés, soulignant que le Pds allait participer aux législatives sous sa propre bannière. Agne, Djibo et Souty Touré étaient donc obligés de faire cavalier seul à leurs risques et périls. A l’arrivée leur expérience n’a pas prévalu. Ils ont été battus de leurs fiefs respectifs. Abdourahim Agne n’a pas fait le poids devant ses adversaires dans le Fouta. Malgré une forte résistance, Djibo Ka n’a pas pu tenir devant Aly Ngouye Ndiaye, le nouvel homme fort du Djoloff. Souty Touré n’a été presque que l’ombre de lui-même dans le Sénégal oriental.
Ces leaders risquent bien de ne pas siéger au Parlement. Ils arrivent loin derrière Bennoo Bokk Yaakaar, le Pds et Bokk gis gis. Ils sont également devancés par des partis politiques ou coalitions qui ont fait leur baptême de feu dans la conquête des urnes ou qui ne sont pas crédités d’une grande expérience électorale : le Parti de la vérité pour le développement de Serigne Modou Kara Mbacké, Bess du nak de Serigne Mansour Sy Djamil et le Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds) d’Imam Mbaye Niang.
Les ex-barrons socialistes ne guettent que le fort reste pour espérer siéger à l’Assemblée nationale. Cela illustre la mauvaise posture dans laquelle ils sont. Vont-ils se relever de leur chute ? La retraite semble proche, même si Djibo Kâ a réussi à rebondir après des défaites cuisantes notamment le présidentielle de 2000 où il avait soutenu Diouf au second tour après avoir annoncé quelques heures auparavant avoir demandé à l’ex-président de démissionner.
ISSA NDIAYE
Ces leaders risquent bien de ne pas siéger au Parlement. Ils arrivent loin derrière Bennoo Bokk Yaakaar, le Pds et Bokk gis gis. Ils sont également devancés par des partis politiques ou coalitions qui ont fait leur baptême de feu dans la conquête des urnes ou qui ne sont pas crédités d’une grande expérience électorale : le Parti de la vérité pour le développement de Serigne Modou Kara Mbacké, Bess du nak de Serigne Mansour Sy Djamil et le Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds) d’Imam Mbaye Niang.
Les ex-barrons socialistes ne guettent que le fort reste pour espérer siéger à l’Assemblée nationale. Cela illustre la mauvaise posture dans laquelle ils sont. Vont-ils se relever de leur chute ? La retraite semble proche, même si Djibo Kâ a réussi à rebondir après des défaites cuisantes notamment le présidentielle de 2000 où il avait soutenu Diouf au second tour après avoir annoncé quelques heures auparavant avoir demandé à l’ex-président de démissionner.
ISSA NDIAYE