Djibouti: aucune avancée dans les discussions entre le pouvoir et l’opposition
Le dialogue entamé en août dernier entre le gouvernement djiboutien et l'Union pour le salut national (USN) est au point mort et pour cause, les autorités qui s'étaient engagées à cesser de réprimer et harceler les opposants continuent de les emprisonner. Il y a huit jours, un meeting a été interdit dans le quartier populaire de Balbal. Plusieurs députés ont été arrêtés ainsi que le porte-parole de l'USN, Daher Ahmed Farah. Pourquoi ce revirement des autorités ? Explication du président de l'USN, Ahmed Youssouf.
Le président djiboutien Ismail Omar Guelleh. AFP PHOTO / POOL / DIEGO AZUBEL
Ahmed Youssouf
Président de l'USN
Ils [les dirigeants] ne veulent rien céder, ils sont habitués à tout garder […]. On devait discuter du hold-up électoral: on avait obtenu clairement 52 députés sur les 65 et le président a décidé qu’il ne pouvait nous en accorder que 10…"