A Djibouti, depuis vendredi 31 mai, les autorités ont arrêté près d'une quarantaine de membres de l'opposition politique. Elles reprochent notamment à une partie de l'opposition d'avoir constitué une « Assemblée nationale légitime », en marge de l'Assemblée nationale, suite aux élections contestées de février dernier. Pour Maître Abdillahi Zakaria, président de la Ligue djiboutienne des droits de l'homme (LDDH), il est temps que le gouvernement ouvre le dialogue.
Le président de Djibouti, Ismail Omar Guelleh. AFP PHOTO / POOL / DIEGO AZUBEL
Zakaria Abdillahi
Président de la Ligue djiboutienne des droits de l'homme
Il faut savoir que ce sont des élus du pays qui ont été arrêtés, et aujourd'hui, certains sont en garde à vue et d'autres en sont déjà à la prison civile de Gabode.