L'interpellation d'une vingtaine d'opposants ces derniers jours ne laissait pas présager qu'une telle rencontre aurait lieu. Mais elle s'est pourtant bien déroulée samedi, au palais présidentiel pendant plus d'une heure trente. Une rencontre directe, sans intermédiaire, entre le président et un membre de l'USN, Aden Mohamed Abdou mandaté par ses pairs. L'Union pour le salut national attend que cet entretien soit maintenant suivi d'effet, mais salue cette démarche du chef de l'Etat et se dit disponible.
« Disponible pour le dialogue »
« L’USN, aujourd’hui comme hier, est disponible pour le dialogue. Elle entend faire tout ce qui peut aider à sortir de la crise postélectorale », affirme en effet Daher Ahmed Farah, le porte-parole de l'USN.
Une crise qui dure depuis bientôt un an et c'est peut-être pour cela, disent certains, que le pouvoir tente d'apaiser une opposition qui, le 22 février, pourrait avoir envie de fêter à sa manière le premier anniversaire des élections qu'elle dit avoir gagné. D'autres y voient plutôt un signal d'apaisement adressé par Ismaïl Omar Guelleh à la communauté internationale avant ses futurs voyages. Et notamment avant la réunion Europe-Afrique prévue début avril à Bruxelles en Belgique.
Source : Rfi.fr