Les autorités de la Banque mondiale à la publication du rapport doing business 2009
Les autorités sénégalaises ont déformé la réalité sur le classement du Sénégal dans le rapport Doing business 2009. «Le Sénégal est premier en Afrique et cinquième parmi les 10 meilleurs réformateurs au monde». Cette assertion de L’Agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) et reprise allégrement par le président de la République, Abdoulaye Wade sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI) et le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré il y a quelques semaines lors d’une rencontre sur la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) est dénuée de tout fondement. En atteste ce lien http://francais.doingbusiness.org/EconomyRankings/Default.aspx qui donne accès au classement général et par critères des 181 pays concernés par cette étude.
En réalité, le Sénégal est à la 149e place au classement mondial. Son meilleur rang dans les onze critères qui ont été jaugés, c’est 60e au niveau du commerce transfrontalier. Pour ce qui est du critère «fermeture des entreprises», le pays de la Téranga s’est positionné à la 77e place, alors que pour ce qui est de la création d’entreprise, il est au 95e rang. Ces classements constituent les trois meilleures places obtenues par le Sénégal dans le rapport général.
En Afrique Sub-saharienne, le pays que dirige Abdoulaye Wade a occupé la 23e place loin derrière le Nigéria, la Gambie, le Cap vert et le Burkina Faso. Sa meilleure place dans cette partie de l’Afrique c’est encore dans la rubrique «commerce transfrontalier» où il est classé 3e. Au niveau de la création et de la fermeture d’entreprise, c’est égalité dans la mesure où pour ces deux domaines, le Sénégal occupe le 11e rang en Afrique Sub-saharienne. Ces faits sont vérifiables à l’adresse url suivante
Un responsable du secteur privé interpellé a estimé que «visiblement les conseillers du président de la République et du Premier ministre n’ont pas expliqués la nuance qui est de taille. Elle nous montre que certes le Sénégal fait des efforts mais est loin d’être le plus performant». Pour l’opérateur économique qui a requis l’anonymat, «la réforme des textes n’entraîne pas forcément une amélioration dans les pratiques».
Dans un communiqué rendu public par l’APIX quelques jours après la publication du rapport Doing business, les responsables de l’agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux tentent de décortiquer la place du Sénégal dans ce classement général de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires des 181 pays. Ce document a indiqué que «selon ce rapport, le Sénégal est classé cinquième parmi les 10 meilleurs réformateurs au monde et premier en Afrique. Il est aussi le meilleur réformateur mondial pour l’indicateur ″commerce frontalier″. Les responsables de l’APIX ont expliqué ces performances par le fait que «les 3 réformes-clés qui ont été prises en compte dans ce classement sont : la création d’entreprise en 48 heures, avec le BCE (Bureau d’appui à la Création d’Entreprise), la réduction significative des délais de transfert de propriété, le commerce transfrontalier ou commerce international par la simplification des formalités et la réduction substantielle des délais».
En réalité, le Sénégal est à la 149e place au classement mondial. Son meilleur rang dans les onze critères qui ont été jaugés, c’est 60e au niveau du commerce transfrontalier. Pour ce qui est du critère «fermeture des entreprises», le pays de la Téranga s’est positionné à la 77e place, alors que pour ce qui est de la création d’entreprise, il est au 95e rang. Ces classements constituent les trois meilleures places obtenues par le Sénégal dans le rapport général.
En Afrique Sub-saharienne, le pays que dirige Abdoulaye Wade a occupé la 23e place loin derrière le Nigéria, la Gambie, le Cap vert et le Burkina Faso. Sa meilleure place dans cette partie de l’Afrique c’est encore dans la rubrique «commerce transfrontalier» où il est classé 3e. Au niveau de la création et de la fermeture d’entreprise, c’est égalité dans la mesure où pour ces deux domaines, le Sénégal occupe le 11e rang en Afrique Sub-saharienne. Ces faits sont vérifiables à l’adresse url suivante
Un responsable du secteur privé interpellé a estimé que «visiblement les conseillers du président de la République et du Premier ministre n’ont pas expliqués la nuance qui est de taille. Elle nous montre que certes le Sénégal fait des efforts mais est loin d’être le plus performant». Pour l’opérateur économique qui a requis l’anonymat, «la réforme des textes n’entraîne pas forcément une amélioration dans les pratiques».
Dans un communiqué rendu public par l’APIX quelques jours après la publication du rapport Doing business, les responsables de l’agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux tentent de décortiquer la place du Sénégal dans ce classement général de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires des 181 pays. Ce document a indiqué que «selon ce rapport, le Sénégal est classé cinquième parmi les 10 meilleurs réformateurs au monde et premier en Afrique. Il est aussi le meilleur réformateur mondial pour l’indicateur ″commerce frontalier″. Les responsables de l’APIX ont expliqué ces performances par le fait que «les 3 réformes-clés qui ont été prises en compte dans ce classement sont : la création d’entreprise en 48 heures, avec le BCE (Bureau d’appui à la Création d’Entreprise), la réduction significative des délais de transfert de propriété, le commerce transfrontalier ou commerce international par la simplification des formalités et la réduction substantielle des délais».