Mercredi, il a une nouvelle fois brandi la menace d’une fermeture : « Si rien n’est fait, la frontière ou de larges portions de la frontière seront fermées. C’est une urgence nationale ! », a tweeté Donald Trump. Jeudi, il est revenu sur sa menace, évoquant un délai d’un an pour que son voisin du sud lutte plus efficacement contre l’immigration clandestine et le trafic de drogue.
« Nous allons leur donner un avertissement d’un an », a lancé M. Trump lors d’un échange avec les journalistes à la Maison Blanche. « Si les arrivées de drogue ne s’arrêtent pas (…), nous mettrons en place des tarifs douaniers sur des produits, en particulier les voitures (…). Et si cela ne suffit pas, nous fermerons la frontière », a-t-il encore dit. « Si le Mexique ne veut pas aider, pas de problème, nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs voitures », a-t-il martelé.
« Pour le gouvernement mexicain, il est très important de maintenir séparés les thèmes migratoires et commerciaux », a déclaré Graciela Marquez Colin, la ministre de l’économie mexicaine, lors d’une conférence de presse.
Stupeur au Congrès
« Fermer la frontière pourrait avoir un impact économique catastrophique sur notre pays, et j’espère que nous n’allons pas le faire », avait mis en garde en début de semaine le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
La frontière entre la première économie du monde et son troisième partenaire commercial est traversée dans les deux sens, tous les jours, par des centaines de milliers de personnes. Selon des statistiques du ministère des transports américain, 17 000 camions entrent quotidiennemnt aux Etats-Unis depuis le Mexique. Ils transportent l’essentiel des 612 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays en 2018.
« Nous allons leur donner un avertissement d’un an », a lancé M. Trump lors d’un échange avec les journalistes à la Maison Blanche. « Si les arrivées de drogue ne s’arrêtent pas (…), nous mettrons en place des tarifs douaniers sur des produits, en particulier les voitures (…). Et si cela ne suffit pas, nous fermerons la frontière », a-t-il encore dit. « Si le Mexique ne veut pas aider, pas de problème, nous imposerons des tarifs douaniers sur leurs voitures », a-t-il martelé.
« Pour le gouvernement mexicain, il est très important de maintenir séparés les thèmes migratoires et commerciaux », a déclaré Graciela Marquez Colin, la ministre de l’économie mexicaine, lors d’une conférence de presse.
Stupeur au Congrès
« Fermer la frontière pourrait avoir un impact économique catastrophique sur notre pays, et j’espère que nous n’allons pas le faire », avait mis en garde en début de semaine le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
La frontière entre la première économie du monde et son troisième partenaire commercial est traversée dans les deux sens, tous les jours, par des centaines de milliers de personnes. Selon des statistiques du ministère des transports américain, 17 000 camions entrent quotidiennemnt aux Etats-Unis depuis le Mexique. Ils transportent l’essentiel des 612 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays en 2018.
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