« Revenez-en aux bases et rendez-nous tous fiers ! » Voilà le conseil, ou plutôt l'ordre, lancé ce dimanche 18 février par Donald Trump au FBI. Le président américain accuse l’agence américaine de passer « trop de temps à essayer de prouver la collusion russe avec la campagne Trump » et d’avoir en conséquence raté les « nombreux signaux envoyés par le tireur de l'école de Floride ».
Vent debout contre l'enquête russe
Il est particulièrement remonté contre l'enquête russe, dont l’agence était initialement chargée, avant la reprise du dossier par le procureur spécial Robert Mueller. Fin janvier, le directeur adjoint du FBI – devenu le bouc émissaire de Donald Trump – avait été poussé à la démission.
Cette énième pique à l'encontre de la police fédérale intervient au moment où le président est critiqué pour ses liens avec le lobby des armes à feu. La NRA, la principale association de défense des armes de tir, a en effet été très généreuse avec lui lors de la campagne présidentielle.
Certains poids lourds du parti Républicain s'inquiètent cependant des conséquences durables pour le FBI de ces attaques récurrentes. Pour le sénateur John Mc Cain, par exemple, « elles ne servent aucun intérêt américain, pas même celui du président. Seulement l'intérêt du président russe Poutine ».
Rfi
Ce message s’inscrit dans la droite ligne des nombreuses attaques envoyées par le président des Etats-Unis envers certains piliers de l’Etat, qu’il aimerait mieux contrôler. Son bras de fer avec le FBI a démarré dès son arrivée à la Maison Blanche. Depuis, le président n'a de cesse de discréditer le travail de la police fédérale.Very sad that the FBI missed all of the many signals sent out by the Florida school shooter. This is not acceptable. They are spending too much time trying to prove Russian collusion with the Trump campaign - there is no collusion. Get back to the basics and make us all proud!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 février 2018
Vent debout contre l'enquête russe
Il est particulièrement remonté contre l'enquête russe, dont l’agence était initialement chargée, avant la reprise du dossier par le procureur spécial Robert Mueller. Fin janvier, le directeur adjoint du FBI – devenu le bouc émissaire de Donald Trump – avait été poussé à la démission.
Cette énième pique à l'encontre de la police fédérale intervient au moment où le président est critiqué pour ses liens avec le lobby des armes à feu. La NRA, la principale association de défense des armes de tir, a en effet été très généreuse avec lui lors de la campagne présidentielle.
Certains poids lourds du parti Républicain s'inquiètent cependant des conséquences durables pour le FBI de ces attaques récurrentes. Pour le sénateur John Mc Cain, par exemple, « elles ne servent aucun intérêt américain, pas même celui du président. Seulement l'intérêt du président russe Poutine ».
Rfi