Le paludisme est une maladie grave transmise par les piqûres de moustiques. L’Organisation mondiale de la Santé estime qu’environ 250 millions de cas de paludisme se sont produits en 2006, provoquant un million de décès. Environ 90 % de ces décès sont survenus en Afrique subsaharienne. La plupart des victimes étaient des enfants de moins de 5 ans. Le paludisme existe dans de nombreuses régions du monde. En Afrique subsaharienne, il représente une des premières causes de décès, de maladie et de retard de croissance et de développement du jeune enfant. Dans cette région, on estime qu’un enfant meurt de paludisme toutes les 30 secondes.
Lorsqu’un enfant a de la fièvre et que l’on pense qu’il s’agit de paludisme, il doit immédiatement recevoir un traitement antipaludique prescrit par un professionnel de santé qualifié. Dans la mesure du possible, l’enfant doit subir un test de diagnostic rapide (TDR) ou une microscopie (diagnostic de laboratoire consistant à examiner un échantillon de sang au microscope) afin de confirmer l’infection. Les TDR ne sont pas onéreux et de plus en plus disponibles.
Si l’enfant atteint de fièvre paludéenne n’est pas traité dès le premier jour, il risque de mourir. Les TCA sont recommandés par l’OMS pour traiter le paludisme à Plasmodium falciparum. Un professionnel de santé qualifié peut conseiller sur le type de TCA le plus approprié et sur sa durée, conformément aux directives nationales.
Le paludisme provoque généralement de fortes fièvres et des frissons. Tant que la fièvre persiste, il faut s’efforcer de maintenir l’enfant au frais. On peut par exemple :
l’éponger ou le baigner dans de l’eau tiède (fraîche, pas froide)
lui donner des antipyrétiques (médicaments empêchant ou réduisant la fièvre), par exemple du paracétamol ou de l’ibuprofène, mais pas d’aspirine.
Il est important d’empêcher la fièvre de monter afin d’éviter les convulsions qui pourraient entraîner une invalidité.
Un enfant souffrant du paludisme doit suivre un traitement complet , même si la fièvre tombe rapidement. S’il ne reçoit pas de traitement complet, le paludisme pourrait s’aggraver et devenir difficile à guérir. Par ailleurs, un traitement incomplet peut également entraîner le développement d’une résistance aux médicaments au sein de la population locale.
Si les symptômes du paludisme persistent après le traitement, il faut conduire l’enfant dans un centre de soins ou un hôpital. Le problème peut être le suivant :
l’enfant ne reçoit pas suffisamment de médicaments
l’enfant est atteint d’une autre maladie que le paludisme
le paludisme résiste au traitement et un autre médicament est nécessaire.
Les prestataires de soins ont la responsabilité de veiller à ce que les parents et les personnes qui s’occupent de l’enfant soient bien informés des méthodes de prévention du paludisme et des meilleures pratiques de soins.
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