A l’aube de ce 21e siècle, nombreux sont les Africains sûrs d'une chose. Les ressources humaines, matérielles technologiques, et compétences nécessaires à la promotion du développement et à la réduction de la pauvreté existent en Afrique.
Mieux, ils pensent que ces ressources sont à la portée des filles et fils du continent.
C'est dans cette perspective que certains chefs d'Etat africains ont crée le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Nepad. Toutefois, cette structure ne peut atteindre ses objectifs que dans un environnement pacifique, donc stable, où sécurité, Etat de droit, et bonne gouvernance sont pérennes. Mais comment s'assurer de cela ? Voici la solution. Les chefs d'Etat, membres de l'Organisation de l'Unité africaine crée alors le Mécanisme Africain d'Evaluation par le Pairs (MAEP). Et en mars 2003, lorsque les présidents Tabo Mbeki de l'Afrique du sud, Olesegun Obasanjo du Nigéria, Abdelaziz Bouteflika de l'Algérie, Abdoulaye Wade du Sénégal, ont posé les jalons de cette institution, ils avaient réellement espoir de voir une Afrique dépourvue de corruption et dans les rampes de l’émergence. Et pendant un moment, ils y sont parvenus. Car à ses débuts, la crédibilité du MAEP reposait sur un Panel composé de personnalités indépendantes et compétentes. C'est ce Panel qui conduisait les évaluations des pays membres de l'institution. Et cette évaluation se faisait à l'abri de pressions et manipulations politiques. Et dans ses actions, le Panel était appuyé par un Secrétariat techniquement compétent et motivé. Ainsi, les rapports d’évaluation sur la gouvernance ont permis à de nombreux citoyens africains, comme le dit la sénégalaise Marie-Angelique Savané, l'une des anciennes tête de proue de cette structure, de participer aux débats politiques dans leurs pays respectifs.
Mais de nos jours, l'efficacité du MAEP est remise en cause. Un organe non prévu dans ses documents de base, le Comité des points focaux, CPF, met à rude épreuve son indépendance.
Le MAEP, organisation qui voulait se faire Chantre des questions de transparence, de participation des parties prenantes de la société, pour trouver un consensus sur les priorités nationales, est lui-même, impliqué dans le tourbillon de la mauvaise gouvernance. Ainsi, népotisme, gabegie, favoritisme, détournements de fonds sont devenus règles courantes au sein de la direction du MAEP en Afrique du sud.
Pire, des structures internationales sensées veiller et guider son bon fonctionnement, couvrent cette mauvaise donne. Et nombreux sont les chefs d'Etat membre qui ont peu de considération pour le MAEP.
Ce dossier que la journaliste Ramata SORE a réalisé nous révèle donc les dessous cachés de la machination, de la mal gouvernance qui mine l'une des plus importantes institutions du continent. Enquêtes...
Mieux, ils pensent que ces ressources sont à la portée des filles et fils du continent.
C'est dans cette perspective que certains chefs d'Etat africains ont crée le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Nepad. Toutefois, cette structure ne peut atteindre ses objectifs que dans un environnement pacifique, donc stable, où sécurité, Etat de droit, et bonne gouvernance sont pérennes. Mais comment s'assurer de cela ? Voici la solution. Les chefs d'Etat, membres de l'Organisation de l'Unité africaine crée alors le Mécanisme Africain d'Evaluation par le Pairs (MAEP). Et en mars 2003, lorsque les présidents Tabo Mbeki de l'Afrique du sud, Olesegun Obasanjo du Nigéria, Abdelaziz Bouteflika de l'Algérie, Abdoulaye Wade du Sénégal, ont posé les jalons de cette institution, ils avaient réellement espoir de voir une Afrique dépourvue de corruption et dans les rampes de l’émergence. Et pendant un moment, ils y sont parvenus. Car à ses débuts, la crédibilité du MAEP reposait sur un Panel composé de personnalités indépendantes et compétentes. C'est ce Panel qui conduisait les évaluations des pays membres de l'institution. Et cette évaluation se faisait à l'abri de pressions et manipulations politiques. Et dans ses actions, le Panel était appuyé par un Secrétariat techniquement compétent et motivé. Ainsi, les rapports d’évaluation sur la gouvernance ont permis à de nombreux citoyens africains, comme le dit la sénégalaise Marie-Angelique Savané, l'une des anciennes tête de proue de cette structure, de participer aux débats politiques dans leurs pays respectifs.
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