Le Bureau des relations publiques et de la communication des douanes qui donne ces informations ajoute que « cette réunion a été une occasion pour les industriels d’exposer les problèmes qui les assaillent et menacent sérieusement la survie de leurs entreprises. Lesdites difficultés sont notamment liées, selon eux, aux importations massives de produits qui envahissent le marché local et risquent d’entraîner la fermeture de leurs usines ».
Conséquence de cette concurrence malsaine c’est la baisse de manière considérable des chiffres d’affaires de nos entreprises et leurs effectifs en termes d’employés.
« La Direction générale des Douanes (DGD), après avoir attentivement écouté les doléances de ses hôtes, envisage, sous l’impulsion des autorités du ministère de l’Economie et des Finances et en collaboration avec celui du commerce, un certain nombre de mesures pour soutenir l’industrie locale ».
Ces mesures ont pour noms, entre autres : la lutte contre la fraude par le renforcement de la surveillance et du contrôle des marchandises au niveau des brigades, bureaux et postes des douanes.
Des actions pratiques comme l’étiquetage des produits destinés au marché sénégalais, l’application stricte des normes, la révision des prix de déclenchement de certains produits ainsi que l’application d’une taxe conjoncturelle à l’importation (TCI) à certains produits et une utilisation plus judicieuse des déclarations d’importation de produits alimentaires (DIPA) ont été recommandées lors des échanges afin de mieux défendre les intérêts de l’industrie locale.
Toutes ces actions devront, bien entendu, rester conformes aux lois et règlements communautaires (UEMOA, CEDEAO, notamment) précise la direction générale de la Douane.