Ce prix Nobel de la paix met en avant le combat pour l'éducation des enfants à travers le monde, plus précisément en Inde et au Pakistan. Les deux lauréats sont des militants des droits des enfants. Malala Yousafza, figure du militantisme pour l'éducation. Malala est la plus jeune lauréate en 114 ans d'histoire du Nobel. Elle est devenue célèbre après avoir échappé à une tentative d’attentat des talibans au nord du Pakistan le 9 octobre 2012. Son agression avait fortement ému l’opinion dans le pays. La jeune prix Nobel de la paix avait été agressée pour son militantisme en faveur de l'éducation des filles au Pakistan. En juillet 2013, elle s'était rendue à l'ONU pour lancer un appel à l'éducation et à la tolérance. Elle avait alors 16 ans et s'adressait aux personnalités et au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sans hésitation. Malala venait défendre les droits à l'éducation dans le monde. Elle en est devenue le symbole.
Kailash Satyarthi le défenseur des enfants
L'Indien est reconnu pour sa lutte en faveur de l'accès de tous les enfants à l'éducation. Il est moins célèbre auprès du grand public. Mais ce soixantenaire a, à maintes reprises, organisé des manifestations contre l'exploitation des enfants. En Inde, il risque régulièrement sa vie en exfiltrant de jeunes enfants qui travaillent dans des ateliers gérés par des patrons peu scrupuleux et peu respectueux des droits des enfants. Dans un pays où le travail des enfants est commun et s’effectue souvent avec les parents à cause de la pauvreté, Kailash Satyarthi tente de faire réagir ses compatriotes sans violence. Pour cela, son combat est d'ailleurs perçu comme la poursuite de la « tradition du célèbre Mahatma Gandhi ». Kailash milite depuis 1990 pour les droits des enfants. Il a créé une organisation Bachpan Bachao Andolan en 1980 permettant à quelques 80 000 enfants de sortir de l’exploitation.
Un double message de paix pour l'Inde et le Pakistan
Certes, l'attribution du prix Nobel de la paix à ces deux personnalités, l'une originaire du Pakistan et l'autre de l'Inde, souligne l'importance du combat pour l'éducation des enfants. Mais peut-on s'empêcher de penser que cela ressemble aussi à un message de paix et d'apaisement du comité Nobel norvégien à destination des deux pays voisins ? Depuis plusieurs semaines, la tension ne cesse de croitre entre les deux Etats. En cause : la région disputée du Cachemire. Des accrochages meurtiers ont d'ailleurs eu lieu à plusieurs reprises. Le langage diplomatique entre l'Inde et le Pakistan s'est durci et passe par des mises en garde interposées.
Les autres favoris
Parmi les favoris, il y avait aussi le journal russe Novaïa Gazeta, rare média d'opposition dans la Russie de Vladimir Poutine, ainsi que son rédacteur en chef Dmitri Mouratov. Ces derniers s'étaient notamment distingués en publiant en Une le message suivant : « Pardonnez-nous, les Pays-Bas », après la destruction du vol MH17 au-dessus de l'Ukraine. Plusieurs journalistes de ce média russe ont par ailleurs été assassinés, comme Anna Politkovskaïa.
Kailash Satyarthi le défenseur des enfants
L'Indien est reconnu pour sa lutte en faveur de l'accès de tous les enfants à l'éducation. Il est moins célèbre auprès du grand public. Mais ce soixantenaire a, à maintes reprises, organisé des manifestations contre l'exploitation des enfants. En Inde, il risque régulièrement sa vie en exfiltrant de jeunes enfants qui travaillent dans des ateliers gérés par des patrons peu scrupuleux et peu respectueux des droits des enfants. Dans un pays où le travail des enfants est commun et s’effectue souvent avec les parents à cause de la pauvreté, Kailash Satyarthi tente de faire réagir ses compatriotes sans violence. Pour cela, son combat est d'ailleurs perçu comme la poursuite de la « tradition du célèbre Mahatma Gandhi ». Kailash milite depuis 1990 pour les droits des enfants. Il a créé une organisation Bachpan Bachao Andolan en 1980 permettant à quelques 80 000 enfants de sortir de l’exploitation.
Un double message de paix pour l'Inde et le Pakistan
Certes, l'attribution du prix Nobel de la paix à ces deux personnalités, l'une originaire du Pakistan et l'autre de l'Inde, souligne l'importance du combat pour l'éducation des enfants. Mais peut-on s'empêcher de penser que cela ressemble aussi à un message de paix et d'apaisement du comité Nobel norvégien à destination des deux pays voisins ? Depuis plusieurs semaines, la tension ne cesse de croitre entre les deux Etats. En cause : la région disputée du Cachemire. Des accrochages meurtiers ont d'ailleurs eu lieu à plusieurs reprises. Le langage diplomatique entre l'Inde et le Pakistan s'est durci et passe par des mises en garde interposées.
Les autres favoris
Parmi les favoris, il y avait aussi le journal russe Novaïa Gazeta, rare média d'opposition dans la Russie de Vladimir Poutine, ainsi que son rédacteur en chef Dmitri Mouratov. Ces derniers s'étaient notamment distingués en publiant en Une le message suivant : « Pardonnez-nous, les Pays-Bas », après la destruction du vol MH17 au-dessus de l'Ukraine. Plusieurs journalistes de ce média russe ont par ailleurs été assassinés, comme Anna Politkovskaïa.