“Nous appelons nos partenaires au développement à nous assister dans notre processus de réconciliation », a plaidé lundi à Dakar, M. Fali Embalo, Ambassadeur de la Guinée-Bissau au Sénégal lors de la signature d’un accord de don de huit millions de dollars de la Banque mondiale à son pays.
Cet accord co-signé par M. Habib Fétini, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée- Bissau, basé à Dakar, a été approuvé le 16 juin dernier par le Conseil d’administration de la Banque mondiale.
M. Emballo, diplomate de carrière en poste au Sénégal depuis six ans, a fait part de la situation difficile que traverse son pays depuis 11 ans « ponctué par les récents horribles assassinats », notamment du Président Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major de l’Arnee, Tagme Na Wai.
Citant la Banque mondiale, l’Union européenne et le Fonds monétaire international parmi les principaux partenaires de son pays, M. Emballo leur a demande de soutenir les efforts de son gouvernement qui, en plus des conséquences de la guerre civile de 7 juin 1998, fait aujourd’hui face au trafic de drogue. Il a révèle que ce trafic est favorisé « par la porosité des frontières de Guinée-Bissau qui possède – et presque tout le monde l’ignore - vingt-deux aérodromes construits par le colonisateurs portugais durant la guerre de libération menée par le Parti Africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) ».
M. Habib Fetini a reconnu que le pays fait effectivement face a des difficultés qui justifient toute l’attention que son institution porte a ce pays fragile. En effet, a-t-il rappelé, «le même jour qu’il approuvé cet appui budgétaire, le Conseil d’administration de la Banque avait discuté de la stratégie intérimaire de partenariat (2009-2010) avec la Guinée-Bissau pour appuyer son programme de reformes ».
Le Directeur des opérations de la Banque mondiale et son équipe travaillant sur la Guinée-Bissau ont relevé les efforts du gouvernement bissau-guinéen qui ont permis la signature de cette première tranche de huit millions de dollars d’appui budgétaire qui a été approuvé en juin par le Conseil d’Administration de la Banque mondiale.
Par ailleurs, la Guinée-Bissau a également bénéficié d’un don du Fonds fiduciaire de la Banque mondiale (State-and-Peace Building Fund) d’un montant équivalent à un million sept cent quarante mille dollars (1,74 millions de dollars) pour renforcer ses capacités en matière de gestion des finances publiques . Ce don sera consacré à la mise en œuvre de reformes qui ont déjà fait l’objet d’un large consensus national mais pour lesquelles un renforcement des capacités et une assistance technique au profit du ministère des finances sont nécessaires.
L’accord de don a été signé le 17 Juin 2009 par le ministre bissau-guinéen des Finances, Jose Mario Vaz, et M. Habib Fétini, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau. Ce don est une réponse à la demande du gouvernement bissau-guinéen de bénéficier d’un soutien de la Banque mondiale pour la gestion des finances publiques après la clôture, en décembre 2008, d’un don consenti dans le cadre du soutien aux pays à faible revenu et en difficultés (Fonds fiduciaire LICUS).
Selon Julien Bandiaky, chargé du programme au sein de la Banque mondiale, « ce don va servir à l’assistance technique et au développement des capacités dans la préparation, l’exécution et la production de rapport budgétaire mais aussi dans la gestion des ressources publiques au niveau de la douane, du trésor et des impôts.» Une partie du don sera aussi utilisée pour renfoncer le contrôle interne du budget et la mise en œuvre des reformes dans le domaine des marchés publics.
Pour renforcer l’implication des différents acteurs dans la mise en œuvre des reformes prévues, le chargé de programme a souligné que ce nouveau don va aider à la mise en œuvre d’une stratégie de communication qui a été élaborée en 2007 mais qui n’a jamais trouvé de financement. L’objectif sera d’informer les populations sur les réformes dans la gestion des finances publiques mais aussi sur l’importance de payer les impôts dus à l’Etat.
Julien Bandiaky a rappelé que “la reforme de la gestion des finances publiques est une composante essentielle dans la stratégie de réduction de la pauvreté de la Guinée-Bissau adoptée en 2006 visant, entre autres, le développement institutionnel et la bonne gouvernance. » Cette stratégie souligne la nécessité d’améliorer l’efficacité de l’administration publique notamment dans le domaine de la gestion économique et financière des ressources publiques.
Cet accord co-signé par M. Habib Fétini, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée- Bissau, basé à Dakar, a été approuvé le 16 juin dernier par le Conseil d’administration de la Banque mondiale.
M. Emballo, diplomate de carrière en poste au Sénégal depuis six ans, a fait part de la situation difficile que traverse son pays depuis 11 ans « ponctué par les récents horribles assassinats », notamment du Président Joao Bernardo Vieira et du chef d’état-major de l’Arnee, Tagme Na Wai.
Citant la Banque mondiale, l’Union européenne et le Fonds monétaire international parmi les principaux partenaires de son pays, M. Emballo leur a demande de soutenir les efforts de son gouvernement qui, en plus des conséquences de la guerre civile de 7 juin 1998, fait aujourd’hui face au trafic de drogue. Il a révèle que ce trafic est favorisé « par la porosité des frontières de Guinée-Bissau qui possède – et presque tout le monde l’ignore - vingt-deux aérodromes construits par le colonisateurs portugais durant la guerre de libération menée par le Parti Africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) ».
M. Habib Fetini a reconnu que le pays fait effectivement face a des difficultés qui justifient toute l’attention que son institution porte a ce pays fragile. En effet, a-t-il rappelé, «le même jour qu’il approuvé cet appui budgétaire, le Conseil d’administration de la Banque avait discuté de la stratégie intérimaire de partenariat (2009-2010) avec la Guinée-Bissau pour appuyer son programme de reformes ».
Le Directeur des opérations de la Banque mondiale et son équipe travaillant sur la Guinée-Bissau ont relevé les efforts du gouvernement bissau-guinéen qui ont permis la signature de cette première tranche de huit millions de dollars d’appui budgétaire qui a été approuvé en juin par le Conseil d’Administration de la Banque mondiale.
Par ailleurs, la Guinée-Bissau a également bénéficié d’un don du Fonds fiduciaire de la Banque mondiale (State-and-Peace Building Fund) d’un montant équivalent à un million sept cent quarante mille dollars (1,74 millions de dollars) pour renforcer ses capacités en matière de gestion des finances publiques . Ce don sera consacré à la mise en œuvre de reformes qui ont déjà fait l’objet d’un large consensus national mais pour lesquelles un renforcement des capacités et une assistance technique au profit du ministère des finances sont nécessaires.
L’accord de don a été signé le 17 Juin 2009 par le ministre bissau-guinéen des Finances, Jose Mario Vaz, et M. Habib Fétini, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau. Ce don est une réponse à la demande du gouvernement bissau-guinéen de bénéficier d’un soutien de la Banque mondiale pour la gestion des finances publiques après la clôture, en décembre 2008, d’un don consenti dans le cadre du soutien aux pays à faible revenu et en difficultés (Fonds fiduciaire LICUS).
Selon Julien Bandiaky, chargé du programme au sein de la Banque mondiale, « ce don va servir à l’assistance technique et au développement des capacités dans la préparation, l’exécution et la production de rapport budgétaire mais aussi dans la gestion des ressources publiques au niveau de la douane, du trésor et des impôts.» Une partie du don sera aussi utilisée pour renfoncer le contrôle interne du budget et la mise en œuvre des reformes dans le domaine des marchés publics.
Pour renforcer l’implication des différents acteurs dans la mise en œuvre des reformes prévues, le chargé de programme a souligné que ce nouveau don va aider à la mise en œuvre d’une stratégie de communication qui a été élaborée en 2007 mais qui n’a jamais trouvé de financement. L’objectif sera d’informer les populations sur les réformes dans la gestion des finances publiques mais aussi sur l’importance de payer les impôts dus à l’Etat.
Julien Bandiaky a rappelé que “la reforme de la gestion des finances publiques est une composante essentielle dans la stratégie de réduction de la pauvreté de la Guinée-Bissau adoptée en 2006 visant, entre autres, le développement institutionnel et la bonne gouvernance. » Cette stratégie souligne la nécessité d’améliorer l’efficacité de l’administration publique notamment dans le domaine de la gestion économique et financière des ressources publiques.