Le drame survenu à Sikilo (Kaffrine) dans la nuit du 7 au 8 janvier 2023 et qui faisait état de 40 morts s’est alourdi, L’Observateur dans sa parution du jour renseigne que le bilan officiel est de 70 morts.
Des victimes qui ont créé un groupe Whatsapp, même si leur association fonctionne de façon informelle, se sont attachées au service d’un avocat pour avoir les nouvelles de chaque membre du groupe principalement ceux qui ont succombé. Selon L'Observateur, ces derniers déplorent l’attitude de certains médecins qui ont libéré des blessés qui n’étaient pas complètement guéris.
Ibrahima Barry, 46 ans explique : «En ce qui me concerne, pendant plus de deux mois, j'ai décaissé plus de 3 millions de francs CFA pour me soigner dans une clinique de Tamba. Jusqu'ici, je continue à subir des interventions chirurgicales pour extraire le fer de mon corps ».
A l’en croire, « à part cette enveloppe d'un million de francs CFA offerte à chaque victime, ces dernières tardent toujours à être indemnisées par les assurances. Et pourtant, tous les deux bus impliqués sont assurés. Une attitude des assurances qui a malheureusement obligé les victimes à déposer une plainte collective contre ces assurances qui refusent de s'acquitter de leurs dettes. Même si certains blessés bénéficient d'une prise en charge médicale, il faut surtout noter que tel n'est pas le cas pour tous les accidentés. Donc, les assureurs doivent fondamentalement payer ce qui revient de droit aux victimes ».
Ibrahima a également lancé un appel au gouvernement pour la prise en charge des enfants des passagers décédés. « Par ailleurs, je lance un appel solennel au gouvernement du Sénégal afin que les enfants des personnes décédées dans cette tragédie soient intégrés dans le registre des pupilles de la Nation. Comme ceux du bateau ‘Le Joola’», a-t-il lancé.
Fatoumata Diallo 49 ans : « il reste encore des tessons de vitres dans mon corps et sous mes dents »
L’accident de Sikilo, une tragédie qui a touché le Sénégal tout entier, poussant l’Etat du Sénégal à déclarer 3 jours de deuil national et à prendre des mesures pour éviter qu’un tel drame ne se produise à nouveau. Un an bientôt, et les rescapés qui étaient admis dans les hôpitaux déplorent un manque de suivi de la part des autorités compétentes.
Des victimes qui ont créé un groupe Whatsapp, même si leur association fonctionne de façon informelle, se sont attachées au service d’un avocat pour avoir les nouvelles de chaque membre du groupe principalement ceux qui ont succombé. Selon L'Observateur, ces derniers déplorent l’attitude de certains médecins qui ont libéré des blessés qui n’étaient pas complètement guéris.
Ibrahima Barry, 46 ans explique : «En ce qui me concerne, pendant plus de deux mois, j'ai décaissé plus de 3 millions de francs CFA pour me soigner dans une clinique de Tamba. Jusqu'ici, je continue à subir des interventions chirurgicales pour extraire le fer de mon corps ».
A l’en croire, « à part cette enveloppe d'un million de francs CFA offerte à chaque victime, ces dernières tardent toujours à être indemnisées par les assurances. Et pourtant, tous les deux bus impliqués sont assurés. Une attitude des assurances qui a malheureusement obligé les victimes à déposer une plainte collective contre ces assurances qui refusent de s'acquitter de leurs dettes. Même si certains blessés bénéficient d'une prise en charge médicale, il faut surtout noter que tel n'est pas le cas pour tous les accidentés. Donc, les assureurs doivent fondamentalement payer ce qui revient de droit aux victimes ».
Ibrahima a également lancé un appel au gouvernement pour la prise en charge des enfants des passagers décédés. « Par ailleurs, je lance un appel solennel au gouvernement du Sénégal afin que les enfants des personnes décédées dans cette tragédie soient intégrés dans le registre des pupilles de la Nation. Comme ceux du bateau ‘Le Joola’», a-t-il lancé.
Fatoumata Diallo 49 ans : « il reste encore des tessons de vitres dans mon corps et sous mes dents »
L’accident de Sikilo, une tragédie qui a touché le Sénégal tout entier, poussant l’Etat du Sénégal à déclarer 3 jours de deuil national et à prendre des mesures pour éviter qu’un tel drame ne se produise à nouveau. Un an bientôt, et les rescapés qui étaient admis dans les hôpitaux déplorent un manque de suivi de la part des autorités compétentes.
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