Pour ses 50 ans, Amnesty International présente aux Rencontres d'Arles une exposition intitulée "Droits de regards" qui balaie en images les événements tragiques des décennies écoulées et met en exergue le rôle du photojournalisme dans la défense des droits humains.
Une soixantaine d'images réalisées par de grands noms du photojournalisme sont déployées jusqu'au 18 septembre au Parc des Ateliers de la ville, comme un cortège témoignant des drames dans le monde depuis la deuxième guerre mondiale.
L'exposition démarre avec l'émouvante photographie de Gandhi prise par Henri Cartier-Bresson le 30 janvier 1948 une heure à peine avant l'assassinat du Mahatma par un extrémiste hindou.
Certaines images sont devenues des icônes comme celle de cette jeune fille opposant une marguerite aux baïonnettes des soldats américains lors d'une marche contre la guerre du Vietnam (Marc Riboud, 1967). Ou encore la photographie de ce jeune Chinois bloquant une colonne de tanks sur la place Tian'anmen, en juin 1989.
D'autres images sont presque insoutenables comme celles de Paul Fusco montrant des enfants au corps déformé, à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl d'avril 1986. Les photos, prises dans un asile de Minsk (Biélorussie) en 1997, ont été refusées par les magazines car elles étaient jugées trop dures.
"La photographie est un vecteur pour dénoncer, faire prendre conscience et sensibiliser l'opinion" aux violations des droits humains, souligne Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
En ce sens, "il y a une complémentarité et une correspondance entre l'écriture photographique et les prises de parole et les écrits d'Amnesty International", ajoute-t-elle.
L'exposition s'accompagne de la parution chez Actes Sud d'un ouvrage intitulé "+Droits de regards+. 1961-2011: Amnesty International et les photographes", (collection Photo Poche).
Créée en 1961 par l'avocat britannique Peter Benenson, l'organisation de défense des droits humains Amnesty International a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1977.
Source: France24
Une soixantaine d'images réalisées par de grands noms du photojournalisme sont déployées jusqu'au 18 septembre au Parc des Ateliers de la ville, comme un cortège témoignant des drames dans le monde depuis la deuxième guerre mondiale.
L'exposition démarre avec l'émouvante photographie de Gandhi prise par Henri Cartier-Bresson le 30 janvier 1948 une heure à peine avant l'assassinat du Mahatma par un extrémiste hindou.
Certaines images sont devenues des icônes comme celle de cette jeune fille opposant une marguerite aux baïonnettes des soldats américains lors d'une marche contre la guerre du Vietnam (Marc Riboud, 1967). Ou encore la photographie de ce jeune Chinois bloquant une colonne de tanks sur la place Tian'anmen, en juin 1989.
D'autres images sont presque insoutenables comme celles de Paul Fusco montrant des enfants au corps déformé, à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl d'avril 1986. Les photos, prises dans un asile de Minsk (Biélorussie) en 1997, ont été refusées par les magazines car elles étaient jugées trop dures.
"La photographie est un vecteur pour dénoncer, faire prendre conscience et sensibiliser l'opinion" aux violations des droits humains, souligne Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
En ce sens, "il y a une complémentarité et une correspondance entre l'écriture photographique et les prises de parole et les écrits d'Amnesty International", ajoute-t-elle.
L'exposition s'accompagne de la parution chez Actes Sud d'un ouvrage intitulé "+Droits de regards+. 1961-2011: Amnesty International et les photographes", (collection Photo Poche).
Créée en 1961 par l'avocat britannique Peter Benenson, l'organisation de défense des droits humains Amnesty International a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1977.
Source: France24
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