
Absence de liberté, de démocratie, le modèle saoudien est l’un des plus rétrogrades au monde : décapitations, lapidations et flagellations. Le royaume n’a pourtant jamais été inquiété et n’a jamais rendu de comptes à ses alliés occidentaux. Contrairement à ses voisins syriens ou iraniens violemment critiqués pour leur gestion des droits de l’homme.
Une complaisance à l’égard de cette monarchie qui s’explique par une alliance stratégique, mais aussi économique et commerciale. Tout commence en février 1945 lorsqu’Américains et Saoudiens signent ce fameux accord : pétrole contre protection.
Soixante-dix ans plus tard, cet accord est toujours en vigueur et Riyad reste l’un des deux principaux alliés de Washington dans cette région. Ce laxisme des Etats-Unis vis-à-vis de son partenaire moyen-oriental résonne comme une fausse note face à la lutte contre le terrorisme et la défense des droits de l’homme qui sont pourtant le cheval de bataille de la politique étrangère américaine.
Idem pour la plupart des pays occidentaux qui mettent un point d’honneur à entretenir des relations privilégiées avec l’Arabie saoudite au détriment des principes qu’ils défendent.
Jean-Marie Fardeau, le directeur de Human Rights Watch, détaille les nombreuses violations des droits de l’homme dans le pays.
-
Centrafrique: le directeur de publication du Quotidien de Bangui arrêté et placé en détention
-
Cameroun: l'exploitation minière dans l'est provoque une «catastrophe écologique et humaine»
-
Mali: les partis politiques reportent leur manifestation mais restent mobilisés
-
Tchad: 10 ans de prison ferme requis contre Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président
-
Soudan du Sud: un premier bilan de la visite du président de l’Union africaine à Juba