Les 5 et 6 novembre, plus de soixante-dix experts issus des cinq régions d'Afrique (Nord, Ouest, Centre, Est et Sud) se sont réunis à Dakar pour participer à une Consultation Continentale d'Experts. Cet événement, initié par le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) et le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (CMW), visait à fournir des orientations pour l'élaboration de politiques visant à lutter contre la xénophobie, un fléau croissant qui touche non seulement les migrants, mais également leurs familles et les sociétés d’accueil.
Selon Robert Kotchani, représentant du bureau régional pour l'Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH), « Cette consultation représente une occasion unique de rassembler des experts de divers horizons afin de traiter de manière proactive les questions liées à la xénophobie et aux droits des personnes migrantes. Le travail qui en découlera permettra de formuler des recommandations susceptibles d'avoir un impact concret sur les politiques publiques. »
Cette rencontre est soutenue par le HCDH à travers le projet PROMIS. Son objectif est de renforcer les capacités des États d’Afrique de l’Ouest à répondre aux violations des droits des migrants et au trafic de migrants, en adoptant une approche centrée sur les droits humains.
Les travaux de la consultation, qui font suite à des sessions régionales organisées en Asie, en Europe et dans les Amérique, ont permis d'intégrer les perspectives de divers acteurs : gouvernements, parlements, institutions nationales des droits de l'Homme, universitaires et organisations de la société civile. Ces contributions enrichiront les recommandations finales des comités.
Robert Kotchani a précisé : « Les deux jours de travaux ont réuni des experts de toute l’Afrique et se sont concentrés sur la collecte de leurs contributions pour la rédaction des observations générales des deux comités des Nations Unies. Le comité sur les travailleurs migrants et le comité sur l’élimination de la discrimination raciale ont jugé essentiel de travailler ensemble pour formuler une observation générale commune sur l'interprétation de leurs deux instruments. »
Il a ajouté que ces observations générales, une fois consolidées, auront pour but d'expliciter les contenus des conventions internationales, notamment celles portant sur la lutte contre les discriminations à l’égard des personnes migrantes. Elles permettront également aux États africains de mieux comprendre et appliquer ces normes juridiques. « Nous avons veillé à ce que chaque région et chaque situation spécifique soit entendus. Ce qui est propre à chaque continent, notamment à l'Afrique, sera également reflété dans ces observations générales, » a-t-il souligné.
La consultation de Dakar constitue ainsi une étape importante dans la protection des droits des migrants et dans la lutte contre la xénophobie en Afrique. Les travaux des experts ont débouché sur des recommandations concrètes à l’intention des gouvernements africains et des institutions régionales. Ces recommandations incitent les autorités à adopter des politiques inclusives, respectueuses des droits humains, en particulier pour les migrants, qui sont souvent confrontés à des discriminations liées à leur statut ou leur origine.
Selon Robert Kotchani, représentant du bureau régional pour l'Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH), « Cette consultation représente une occasion unique de rassembler des experts de divers horizons afin de traiter de manière proactive les questions liées à la xénophobie et aux droits des personnes migrantes. Le travail qui en découlera permettra de formuler des recommandations susceptibles d'avoir un impact concret sur les politiques publiques. »
Cette rencontre est soutenue par le HCDH à travers le projet PROMIS. Son objectif est de renforcer les capacités des États d’Afrique de l’Ouest à répondre aux violations des droits des migrants et au trafic de migrants, en adoptant une approche centrée sur les droits humains.
Les travaux de la consultation, qui font suite à des sessions régionales organisées en Asie, en Europe et dans les Amérique, ont permis d'intégrer les perspectives de divers acteurs : gouvernements, parlements, institutions nationales des droits de l'Homme, universitaires et organisations de la société civile. Ces contributions enrichiront les recommandations finales des comités.
Robert Kotchani a précisé : « Les deux jours de travaux ont réuni des experts de toute l’Afrique et se sont concentrés sur la collecte de leurs contributions pour la rédaction des observations générales des deux comités des Nations Unies. Le comité sur les travailleurs migrants et le comité sur l’élimination de la discrimination raciale ont jugé essentiel de travailler ensemble pour formuler une observation générale commune sur l'interprétation de leurs deux instruments. »
Il a ajouté que ces observations générales, une fois consolidées, auront pour but d'expliciter les contenus des conventions internationales, notamment celles portant sur la lutte contre les discriminations à l’égard des personnes migrantes. Elles permettront également aux États africains de mieux comprendre et appliquer ces normes juridiques. « Nous avons veillé à ce que chaque région et chaque situation spécifique soit entendus. Ce qui est propre à chaque continent, notamment à l'Afrique, sera également reflété dans ces observations générales, » a-t-il souligné.
La consultation de Dakar constitue ainsi une étape importante dans la protection des droits des migrants et dans la lutte contre la xénophobie en Afrique. Les travaux des experts ont débouché sur des recommandations concrètes à l’intention des gouvernements africains et des institutions régionales. Ces recommandations incitent les autorités à adopter des politiques inclusives, respectueuses des droits humains, en particulier pour les migrants, qui sont souvent confrontés à des discriminations liées à leur statut ou leur origine.