L'avenir de la vidéo et des réseaux sociaux dans les rédactions, du journalisme de guerre, du journalisme sportif et culturel passera t-il par l'utilisation de drones au service des reporters? Certains prédisent que le journalisme d’images de demain aura besoin de recourir aux drones, ces engins volants (sans pilote) qui équipés d'une caméra, permettent de filmer et de photographier à distance.
Longtemps réservée au domaine militaire, l’utilisation des drones aériens se développe de plus en plus dans le monde des médias. Surtout en Occident. Les drones, ce sont ces petits engins télécommandés et très légers qui volent et qu'on peu très facilement équiper d'une caméra. Les journalistes sénégalais pourraient ainsi envoyer un drone au-dessus d'une manifestation sportive (Lamb) ou festive (concert et spectacle) et faire des clichés très précis de l'événement.
Avantage, ces drones coûtent en moyenne 196.500 FCFA (300€) à 396.000 FCFA (600€), bien moins cher que de louer un hélicoptère. Les points de vue offerts par ces appareils volants ont déjà séduit quelques rédactions américaines comme la BBC ou encore le New York Times. Pour les dirigeants de la BBC, "l'utilisation d'un mini-drone avec une caméra, peut apporter une plus value pour toutes les situations où le point de vue a du sens". En France, c'est la rédaction de l'hebdomadaire l'Express qui a été la première à utiliser un drone dans le cadre d’un reportage, en dotant à ses journalistes, vidéastes et citoyens engagés, de mini-drone.
Sommes-nous déjà à l’ère du ‘’dronaliste’’ (contraction drone et journaliste)? En tout cas, ces drones dont le GFM (Groupe Futurs Média) s’est procuré en nombre, en marge de Bercy 2013, seront au cœur d’un débat juridico-médiatique et déontologique en 2014 au Sénégal.
Mohamadou SY ‘’Siré’’ / siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie et Communication
Casablanca, Maroc
Longtemps réservée au domaine militaire, l’utilisation des drones aériens se développe de plus en plus dans le monde des médias. Surtout en Occident. Les drones, ce sont ces petits engins télécommandés et très légers qui volent et qu'on peu très facilement équiper d'une caméra. Les journalistes sénégalais pourraient ainsi envoyer un drone au-dessus d'une manifestation sportive (Lamb) ou festive (concert et spectacle) et faire des clichés très précis de l'événement.
Avantage, ces drones coûtent en moyenne 196.500 FCFA (300€) à 396.000 FCFA (600€), bien moins cher que de louer un hélicoptère. Les points de vue offerts par ces appareils volants ont déjà séduit quelques rédactions américaines comme la BBC ou encore le New York Times. Pour les dirigeants de la BBC, "l'utilisation d'un mini-drone avec une caméra, peut apporter une plus value pour toutes les situations où le point de vue a du sens". En France, c'est la rédaction de l'hebdomadaire l'Express qui a été la première à utiliser un drone dans le cadre d’un reportage, en dotant à ses journalistes, vidéastes et citoyens engagés, de mini-drone.
Sommes-nous déjà à l’ère du ‘’dronaliste’’ (contraction drone et journaliste)? En tout cas, ces drones dont le GFM (Groupe Futurs Média) s’est procuré en nombre, en marge de Bercy 2013, seront au cœur d’un débat juridico-médiatique et déontologique en 2014 au Sénégal.
Mohamadou SY ‘’Siré’’ / siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie et Communication
Casablanca, Maroc
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