Dubaï Port : Un versement suspect de 35 millions de dollars

11,5 millions de documents secrets, 140 responsables politiques issus de 50 pays liés à des sociétés offshore dans les paradis fiscaux, des chefs d’Etat, hommes d’affaires, banques, impliqués. Assurément l’affaire « Panama papers », du nom des documents ayant fuité du cabinet Mossack Fonseca, spécialisé dans la gestion de fonds et la création de sociétés offshore, est un scandale mondial. Le cabinet a pu ainsi « gérer » sur la base de mandats, le fonds de personnalités du monde entier qui préféraient garder l’anonymat à cause, sans doute de l’origine illicite de leur biens.



Au Sénégal, l’affaire fruit d’une enquête menée par Le Monde et une centaine de journaux partenaires, risque de faiore des vagues. Papa Mamadou Pouye, ami d’enfance de Karim Wade, a été lié à trois sociétés offshore montées par le cabinet Mossack Fonseca. Dans une lettre en bdate du 2 août 2012, Mamadou Pouye donnait mandat, au nom de Latvae Group Inc qu’il contrôle, au cabinet Mossack Fonsca, afin de lui gérer ses actifs, ni vu, ni connu. Quatre ans au paravant, en octobre 2008, il avait déjà sollicité le même service, cette fois-ci, pour une autre entité, Seabury Inc, société de droit panaméen.
 
Il se trouve que ces structures ont vraisemblablement servies à cacher des fonds issu de pratique peu orthodoxes. En effet, Seabrury Inc et Latvea ont signé avec Dubaï Port World, des contrats s’élevant à 35 millions de dollars pour des « services de conseils ».

Selon « Libération », la Commission d’instruction  de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CI-CREI) avant identifié ces trois sociétés mais elle peinait à avoir plus d’informations à cause du manque de coopération des autorités panaméenne.

La CI-CREI avait identifié un compte ouvert à Monaco au nom de Regory Invest où était logé la somme de 2.332.195,15 euros. « Personne n’était au courant de ces contrats », confie une source haut placée du Port. Presque tous les corps de contrôle du Sénégal avaient mis en cause le contrat de Dubaï Port Word  qui a dû, à la suite d’un tyravail remarquable  de la Section de recherche, verser un reliquat de 24 milliards de F CFA au trésor. Du coup, la CREI qui l’avait placé sous administration provisoire, avait arrêté toutes les poursuites entreprises contre Dubaï port qui avaient bénéficié de faveurs indues de la part de l’ancien régime.  


Mardi 5 Avril 2016 09:49


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