La fièvre hémorragique fait des ravages en Afrique de l’Ouest depuis janvier 2014. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie a tué plus de 1500 personnes en Guinée, au Libéria, en Sierra Léone et au Nigéria. L’OMS, Médecin sans frontières et d’autres Ong sont debout. Mais force est de constater que la réaction des Etats occidentaux est molle. La France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’Allemagne qui avaient l’habitude de monter au créneau pendant les moments de crise dans le monde semblent marquer leur indifférence par rapport l’épidémie.
Pourtant, ces Etats ne manquent visiblement pas de solutions. Les deux citoyens américains qui ont été atteints par le virus sont guéris après l’utilisation d’un sérum expérimental. Démultiplier cette portion magique au profit des communautés touchées par le virus n’est pas une chose impossible pour les Américains qui disposent d’une technologie de pointe pour agir. Cela est valable pour la France, la Grande Bretagne et les autres occidentaux. Ces pays ont bien les moyens pour déplacer des équipements adaptés à la prise en charge des malades. Si les virus progresse, c’est parce que le Libéria et la Sierra Léone qui sortent de plusieurs années de crises n’ont pas un plateau technique adapté. Cela est illustré par la grève des infirmiers du Libéria qui réclament des arriérés de salaire et des moyens de protection pour assister les malades. Msf a dénoncé le silence de la communauté internationale qui tarde à débloquer les moyens pour faire face à l’épidémie qui semble prendre le dessus sur les moyens mis en œuvre.
Les occidentaux regardent donc les populations mourir. Ils n’ont certainement pas intérêt à agir vite. Pour preuve, la France se contente de demander à ses citoyens de quitter les pays éprouvés par le virus. Les compagnies aériennes occidentales semblent aussi délaisser les pays touchés. Les occidentaux n’ont peut-être pas tort d’agir ainsi. L’Union africaine est aphone face à la pandémie. La CEDEAO se contente juste d’appeler les pays à ouvrir les frontières alors qu’elle ne fait rien pour arrêter l’hémorragie. Pendant ce temps, les populations meurent. Le moment pour les Africains d’ouvrir les yeux est arrivé. Le temps de s’unir pour le meilleur et pour le pire est arrivé.
Pourtant, ces Etats ne manquent visiblement pas de solutions. Les deux citoyens américains qui ont été atteints par le virus sont guéris après l’utilisation d’un sérum expérimental. Démultiplier cette portion magique au profit des communautés touchées par le virus n’est pas une chose impossible pour les Américains qui disposent d’une technologie de pointe pour agir. Cela est valable pour la France, la Grande Bretagne et les autres occidentaux. Ces pays ont bien les moyens pour déplacer des équipements adaptés à la prise en charge des malades. Si les virus progresse, c’est parce que le Libéria et la Sierra Léone qui sortent de plusieurs années de crises n’ont pas un plateau technique adapté. Cela est illustré par la grève des infirmiers du Libéria qui réclament des arriérés de salaire et des moyens de protection pour assister les malades. Msf a dénoncé le silence de la communauté internationale qui tarde à débloquer les moyens pour faire face à l’épidémie qui semble prendre le dessus sur les moyens mis en œuvre.
Les occidentaux regardent donc les populations mourir. Ils n’ont certainement pas intérêt à agir vite. Pour preuve, la France se contente de demander à ses citoyens de quitter les pays éprouvés par le virus. Les compagnies aériennes occidentales semblent aussi délaisser les pays touchés. Les occidentaux n’ont peut-être pas tort d’agir ainsi. L’Union africaine est aphone face à la pandémie. La CEDEAO se contente juste d’appeler les pays à ouvrir les frontières alors qu’elle ne fait rien pour arrêter l’hémorragie. Pendant ce temps, les populations meurent. Le moment pour les Africains d’ouvrir les yeux est arrivé. Le temps de s’unir pour le meilleur et pour le pire est arrivé.