Article renouvelé régulièrement en fonction des derniers événements avec notre envoyé spécial, Daniel Vallot (les heures sont indiquées en temps universel )
8h22 TU : la Russie demande l'aide de l'OSCE pour stopper le raid de représailles à l'est de l'Ukraine.
8h05 TU : Selon les services de sécurité ukrainiens, le type d'armes utilisées contre les hélicoptères « témoigne que des spécialistes militaires étrangers qualifiés sont sur place ». Selon le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, « les terroristes tirent en se cachant derrière les civils, et ils le font depuis de grands immeubles d’habitation ». Slaviansk est encerclée et neuf check-points pro-russes sont passés sous le contrôle de l’armée.
7h50 TU : Sur sa page Facebook le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov a publié un message formulé ainsi : « Les autorités ukrainiennes exigent des terroristes qu'ils libèrent les otages, déposent leurs armes et quittent les bâtiments ». Arsen Avakov dit se trouver à Slaviansk avec le ministre de la Défense Mikhaïlo Koval et le commandant de la Garde nationale.Onze observateurs de l'OSCE, 7 étrangers et 4 Ukrainiens sont détenus à Slaviansk par les rebelles. Les négociations pour leur libération n'ont rien donné jusqu'à maintenant.Leur sortdoit être évoqué ce vendredi 2 mai lors d'une rencontre entre le président américain Barack Obama et Angela Merkel à Washington. La chancelière allemande avait d'ailleurs demandé à Vladimir Poutine de faire « usage de son influence » dans le dossier des otages.
Source : Rfi.fr
7h35 TU : Selon les habitants de Slaviansk, les militaires ukrainiens auraient engagé l'offensive sur plusieurs points de la ville, mais c'est bien dans le sud de l'agglomération que l'essentiel de l'effort aurait été concentré. A l'intérieur de la ville, la situation reste calme.
7h20 TU : Le ministère de la Défense ukrainien annonce que deux hélicoptères sont désormais à terre près de Slaviansk, et que deux militaires ont été tués. Les appareils ont été abattus par des lance-roquettes. Selon les autorités de Kiev, les combats sont très violents et il y aurait beaucoup de blessés.Les séparatistes auraient recours à l'artillerie lourde avec des lance-grenades, et des missiles anti-aériens portatifs, des informations données par le gouvernement ukrainien.
6h50 TU : Les insurgés pro-russes affirment qu’un assaut a été lancé contre leurs positions. « Une offensive de grande ampleur », déclare ce matin un porte-parole des rebelles qui affirme qu’un hélicoptère de l’armée ukrainienne a été abattu. Selon un journaliste de l’agence Reuters présent sur place, un hélicoptère ukrainien a bel et bien ouvert le feu dans les faubourgs de la ville de Slaviansk et des coups de feu ont été tirés. D'après le ministère ukrainien de l'Intérieur, qui reconnaît la perte d'un appareil, un pilote d'hélicoptère a été tué et d'autres militaires blessés par des tirs de missiles anti-aériens. Par ailleurs, un check-point des rebelles aurait été pris par les Ukrainiens.
Mais pour l’heure, pas d’autre information sur l’ampleur de cet assaut. S’il est confirmé, cet assaut sur les positions des rebelles pro-russes de Slaviansk marquerait en tout cas la première tentative réelle, de la part des autorités ukrainiennes, de tenter de mettre en œuvre une opération anti-terroriste afin d'essayer d’endiguer la contestation pro-russe qui ne cesse de marquer des points dans l’Est de l’Ukraine.
La violence monte
Il est difficile de ne pas relier cette opération avec les événements de ces derniers jours. Car les insurgés continuent de marquer des points dans l’Est de l’Ukraine. Hier, le 1er mai, par exemple, les militants pro-russes se sont emparés du parquet régional à Donetsk, un assaut bref mais très violent. Les assaillants se sont emparés du bâtiment en moins d’une demi-heure en lançant des pavés et des cocktails Molotov sur les forces anti-émeutes qui étaient censées protéger le siège du parquet de Donetsk. Les policiers ont ensuite été contraints de refluer puis de rendre leur casque et leur bouclier avant d’évacuer les lieux, certains le visage en sang.
Dès le départ de la police, les assaillants ont fouillé de fond en comble le bâtiment à la recherche d’armes qu’ils n’ont jamais trouvées. « Nous sommes ici pour rester », ont déclaré les insurgés qui veulent faire de leur nouvelle prise le siège du futur parquet de la République indépendante qu’ils veulent instaurer, qu’ils espèrent instaurer après le référendum sur l’avenir de la région qu’ils veulent toujours organiser le 11 mai 2014.