Aucun nouveau malade n’a été enregistré dans 13 des 15 comtés du pays depuis trois semaines. Seulement un à trois cas sont recensés chaque semaine au Liberia. Pour Ellen Johnson Sirleaf, le recul de la maladie est en grande partie dû à l'intervention américaine.
« L'Amérique a répondu, sans se détourner du Liberia. L'Amérique s'est dressée en apportant une aide cruciale et aujourd'hui nous reprenons possession de notre futur. Ebola n'est plus un prédateur inconnu chassant les Libériens. Grâce à vous, c'est nous qui chassons Ebola », a déclaré la chef d’Etat.
Avec deux milliards et demi de dollars d'aide, 2 800 soldats déployés, une quinzaine de centres de traitements construits et 1 500 soignants formés, l'efficacité du soutien américain n'est pas à démontrer. Même si son arrivée massive mi-septembre est jugée tardive par certains, alors qu'en août, l'organisation MSF était quasi seule sur le terrain et appelait à l'aide.
Et si le plus gros de la crise semble passé, Washington maintiendra son aide explique Doug Mercado, le représentant de USAID au Liberia : « Tant qu'il reste des malades, on ne peut pas se relâcher. Donc nous garderons une aide soutenue. Ensuite, on se concentrera sur le rétablissement du pays. Il faudra reconstruire et renforcer le système de santé, pour qu'il puisse gérer les futures épidémies. Ca prendra du temps, mais notre agence restera ici pendant plusieurs années, pour soutenir ce mouvement. »
Selon Ellen Johnson Sirleaf, avec 218 docteurs et 5 234 infirmiers pour plus de 4 millions d'habitants, le Liberia ne pouvait pas faire face à Ebola. Un plan de restructuration du système de santé, sur 10 ans, a été élaboré. Les Américains devraient jouer un rôle majeur.
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