Avec 13 cas (confirmés, probables ou suspects) dont deux mortels, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Nigeria est le quatrième pays affecté.
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L'épidémie y reste limitée à Lagos, capitale économique et ville la plus peuplée d'Afrique de l'Ouest avec plus de 20 millions d'habitants.
En manque de personnel, l'Etat de Lagos cherche des volontaires, deux jours après la levée d'un mot d'ordre de grève dans la santé publique.
Pour épauler le pays, les Etats-Unis ont annoncé le renforcement de leur assistance en personnel et en matériel.
Un traitement préventif à l’étude
Il n'existe pour l'instant aucun traitement ou vaccin spécifique contre cette fièvre hémorragique.
Mais un anticorps expérimental, le "ZMAPP", jamais testé auparavant sur l'homme, a été administré à deux Américains infectés au Liberia, rapatriés et placés en isolement à Atlanta.
L'OMS, qui a qualifié vendredi l'épidémie d'"urgence de santé publique de portée mondiale", doit se réunir la semaine prochaine pour examiner l'éventualité d'utiliser le ZMAPP en Afrique de l'Ouest.
Par ailleurs, un traitement préventif contre Ebola mis au point par le laboratoire britannique GSK pourrait faire l'objet d'essais cliniques en septembre.
Si ceux-ci sont concluants, le traitement pourrait être disponible courant 2015, a indiqué Jean-Marie Okwo Bélé, directeur du département des vaccins et immunisation de l'OMS.
Source : BBC Afrique