« Nous préférons que les jeunes qui ont attaqué le centre s’y rendent pour être dépistés plutôt qu’ils soient arrêtés par la police », a affirmé le ministre de l’Information Lewis Brown dans une interview à RFI lundi.
Le porte-parole de la présidente pour toutes les questions concernant Ebola se veut rassurant : lors d’une réunion avec les représentants du quartier West Point, qui a duré plus de trois heures, lundi, un accord aurait été trouvé sur plusieurs points. Le centre n'accueillera que des malades de West Point. Les représentants de la communauté se seraient engagés à faire du porte-à-porte pour trouver les patients ayant quitté le centre lors de l'attaque, mais aussi pour identifier d'autres personnes malades. Ils auraient également trouvé et rendu une partie du matériel volé, y compris le générateur.
Lewis Brown a levé, pour l’instant, la menace d’une mise en quarantaine du quartier de 75 000 habitants, et a affirmé avoir renforcé la sécurité autour du centre. Mais le problème du dépistage et des soins reste entier : le centre isolait des malades, mais ne les soignait pas et aucun dépistage n’y était pratiqué. Les patients attendaient d’être envoyés vers de vrais centres de santé dans un pays qui manque de moyens matériels et médicaux pour faire face à Ebola.
Source : Rfi.fr