RENVOYÉ CHEZ LUI AVEC UNE « INFECTION BÉNIGNE »
Le patient, identifié à présent comme un quadragénaire libérien appelé Thomas Eric Duncan, a pris un vol au départ de Monrovia, la capitale libérienne, le 19 septembre et il est arrivé le lendemain à Dallas, après deux escales, l'une à Bruxelles, l'autre à Washington. Il ne présente, alors, aucun des symptômes évocateurs de l’infection par le virus Ebola (température, vomissements, diarrhée, douleurs musculaires…). Les mesures prises concernant les passagers embarquant pour un vol au départ d’un pays où l’épidémie est active comprennent un questionnaire ainsi que la prise de la température. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’un passager ne présentant aucun symptôme ait pu embarquer après avoir satisfait à ces obligations et débarquer sans encombres.
Une fois à Dallas, où il séjournait dans sa famille, Thomas Eric Duncan a commencé à présenter des signes le 24 septembre. Le 26 septembre, fiévreux et se plaignant de douleurs abdominales, mais sans vomissements ni diarrhée comme l'a précisé le Dr Edward Goodman épidémiologiste au Texas Health Presbyterian Hospital, il s’est rendu en consultation aux urgences de cet établissement où il a été examiné puis renvoyé chez lui avec une prescription d’antibiotiques. Il avait indiqué à l'infirmière qui l'avait accueilli qu'il venait du Liberia et était en visite dans sa famille à Dallas. Un responsable de l'hôpital, le Dr Mark Lester, a indiqué, mercredi 1er octobre que « de manière regrettable, l'information n'a pas été pleinement transmise » à toute l'équipe soignante aux urgences. Souffrant, le malade avait, selon le directeur des services de santé du Texas, le Dr Mark Lester, consulté une première fois les urgences de l'hôpital texan. « Malheureusement cette information n'a pas été transmise à toute l'équipe soignante et n'a pas pu être prise en compte dans leur décision clinique », a-t-il ajouté. Le patient a donc été renvoyé chez lui le jour même après avec un diagnostic d'« infection virale bénigne ».
Deux jours plus tard, les symptômes s’étant majorés et son état s’étant aggravé, le patient a été transporté en ambulance au Texas Health Presbyterian Hospital, où, cette fois, il a été placé à l’isolement. Les prélèvements sanguins sont arrivés mardi 30 septembre dans un laboratoire texan agréé par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et un test réalisé le jour même a établi un diagnostic de fièvre Ebola. Son état est sérieux mais stable ont précisé les responsables de l'hôpital le 1er octobre.
EN CONTACT AVEC DES ENFANTS
Les autorités sanitaires s'inquiètent donc du fait que, pendant les quatre jours (du 24 au 28 septembre) où il était contagieux sans être en quarantaine, il a pu contaminer d'autres personnes. « Nous avons été informés que des enfants en âge scolaire ont été en contact avec le patient », a déclaré le gouverneur du Texas Rick Perry lors d'une conférence de presse. Selon les médias américains, cela concernerait des élèves scolarisés dans plusieurs écoles de Dallas. Le directeur des CDC, le Dr Tom Frieden, n'a pour sa part pas écarté la possibilité que des membres de l'entourage du malade puissent avoir été infectés et « développent Ebola au cours des prochaines semaines ».. Les CDC ont toutefois rappelé que toutes les personnes risquant d'avoir été infectées font l'objet d'une étroite surveillance médicale pour tout signe de la maladie.
« Nous avons envoyé une équipe (du CDC) au Texas (...) pour identifier tous les contacts » qu'a pu avoir cet homme « et les suivre pendant 21 jours », a par ailleurs annoncé Tom Kenyon. Mardi, le Dr Tom Frieden avait assuré qu'il n'avait « aucun doute qu'(ils contrôleront) l'importation de ce cas d'Ebola pour l'empêcher de se propager largement dans le pays ».
Le patient, identifié à présent comme un quadragénaire libérien appelé Thomas Eric Duncan, a pris un vol au départ de Monrovia, la capitale libérienne, le 19 septembre et il est arrivé le lendemain à Dallas, après deux escales, l'une à Bruxelles, l'autre à Washington. Il ne présente, alors, aucun des symptômes évocateurs de l’infection par le virus Ebola (température, vomissements, diarrhée, douleurs musculaires…). Les mesures prises concernant les passagers embarquant pour un vol au départ d’un pays où l’épidémie est active comprennent un questionnaire ainsi que la prise de la température. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’un passager ne présentant aucun symptôme ait pu embarquer après avoir satisfait à ces obligations et débarquer sans encombres.
Une fois à Dallas, où il séjournait dans sa famille, Thomas Eric Duncan a commencé à présenter des signes le 24 septembre. Le 26 septembre, fiévreux et se plaignant de douleurs abdominales, mais sans vomissements ni diarrhée comme l'a précisé le Dr Edward Goodman épidémiologiste au Texas Health Presbyterian Hospital, il s’est rendu en consultation aux urgences de cet établissement où il a été examiné puis renvoyé chez lui avec une prescription d’antibiotiques. Il avait indiqué à l'infirmière qui l'avait accueilli qu'il venait du Liberia et était en visite dans sa famille à Dallas. Un responsable de l'hôpital, le Dr Mark Lester, a indiqué, mercredi 1er octobre que « de manière regrettable, l'information n'a pas été pleinement transmise » à toute l'équipe soignante aux urgences. Souffrant, le malade avait, selon le directeur des services de santé du Texas, le Dr Mark Lester, consulté une première fois les urgences de l'hôpital texan. « Malheureusement cette information n'a pas été transmise à toute l'équipe soignante et n'a pas pu être prise en compte dans leur décision clinique », a-t-il ajouté. Le patient a donc été renvoyé chez lui le jour même après avec un diagnostic d'« infection virale bénigne ».
Deux jours plus tard, les symptômes s’étant majorés et son état s’étant aggravé, le patient a été transporté en ambulance au Texas Health Presbyterian Hospital, où, cette fois, il a été placé à l’isolement. Les prélèvements sanguins sont arrivés mardi 30 septembre dans un laboratoire texan agréé par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et un test réalisé le jour même a établi un diagnostic de fièvre Ebola. Son état est sérieux mais stable ont précisé les responsables de l'hôpital le 1er octobre.
EN CONTACT AVEC DES ENFANTS
Les autorités sanitaires s'inquiètent donc du fait que, pendant les quatre jours (du 24 au 28 septembre) où il était contagieux sans être en quarantaine, il a pu contaminer d'autres personnes. « Nous avons été informés que des enfants en âge scolaire ont été en contact avec le patient », a déclaré le gouverneur du Texas Rick Perry lors d'une conférence de presse. Selon les médias américains, cela concernerait des élèves scolarisés dans plusieurs écoles de Dallas. Le directeur des CDC, le Dr Tom Frieden, n'a pour sa part pas écarté la possibilité que des membres de l'entourage du malade puissent avoir été infectés et « développent Ebola au cours des prochaines semaines ».. Les CDC ont toutefois rappelé que toutes les personnes risquant d'avoir été infectées font l'objet d'une étroite surveillance médicale pour tout signe de la maladie.
« Nous avons envoyé une équipe (du CDC) au Texas (...) pour identifier tous les contacts » qu'a pu avoir cet homme « et les suivre pendant 21 jours », a par ailleurs annoncé Tom Kenyon. Mardi, le Dr Tom Frieden avait assuré qu'il n'avait « aucun doute qu'(ils contrôleront) l'importation de ce cas d'Ebola pour l'empêcher de se propager largement dans le pays ».