« L'épidémie d'Ebola n'est pas un iPhone, on ne peut pas la redémarrer. » Avec cette phrase, Michael Ryan, le chef des opérations d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé, répond à sa manière aux ONG qui demandent de réinitialiser la riposte. La Croix-Rouge et Oxfam s'inquiètent de la défiance toujours aussi vive des populations vis-à-vis des personnels de santé. L'OMS le reconnaît, un certain nombre de malades passent encore entre les mailles du filet.
75% de cas indentifiés
« On ne peut pas dire qu'un nombre massif de cas d'Ebola nous échappent, mais c'est vrai que certains malades ne sont pas détectés, estime Michael Ryan. La question à 1 milliard de dollars, c'est : combien ? On estime qu'on arrive à en identifier 75%, ça veut dire qu'on en loupe encore un quart. Ce qui nous inquiète aussi, c'est ceux qu'on détecte très tard. Quand des personnes meurent d'Ebola dans les villages et sont enterrées par la communauté, c'est sûr que vous allez avoir de nouveaux malades. »
Chaque jour, les équipes sur place doivent surveiller 15 000 personnes qui ont été en contact avec des malades d'Ebola. Et qui peuvent se déplacer d'une région à une autre. Difficile dans ces conditions de faire des prévisions. Quand on lui demande si l'épidémie pourrait durer encore un ou deux ans, Michael Ryan ne dit pas non. Mais si nous faisons les efforts nécessaires, explique-t-il, cela pourrait aussi être beaucoup plus court.
75% de cas indentifiés
« On ne peut pas dire qu'un nombre massif de cas d'Ebola nous échappent, mais c'est vrai que certains malades ne sont pas détectés, estime Michael Ryan. La question à 1 milliard de dollars, c'est : combien ? On estime qu'on arrive à en identifier 75%, ça veut dire qu'on en loupe encore un quart. Ce qui nous inquiète aussi, c'est ceux qu'on détecte très tard. Quand des personnes meurent d'Ebola dans les villages et sont enterrées par la communauté, c'est sûr que vous allez avoir de nouveaux malades. »
Chaque jour, les équipes sur place doivent surveiller 15 000 personnes qui ont été en contact avec des malades d'Ebola. Et qui peuvent se déplacer d'une région à une autre. Difficile dans ces conditions de faire des prévisions. Quand on lui demande si l'épidémie pourrait durer encore un ou deux ans, Michael Ryan ne dit pas non. Mais si nous faisons les efforts nécessaires, explique-t-il, cela pourrait aussi être beaucoup plus court.
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